Les Calanques de Cassis

Voir ici les photos de notre randonnée à Cassis.

Voir ici le film d’Hubert.

Ce matin le plus dur est de se rendre au parking de Port Miou mais sans difficulté, nous nous y rendons d’une traite ! Heureusement, car à peine sommes-nous garés que le parking est plein, à une ou deux minutes près nous n’aurions pas eu de place…

Savourant notre bonne fortune nous nous engageons sur le ponton des bateaux  pour admirer le Port mais le responsable de la capitainerie nous informe que le ponton est maintenant interdit aux piétons.  Nous prenons donc  le sentier qui longe le port et nos yeux commencent à s’écarquiller : fleurs, pins, eaux turquoises commencent à nous offrir leurs plus beaux atours mais nous profitons aussi des nombreux bateaux de plaisance aux teintes vives et nous pouvons admirer leur forêt de mâts qui se balancent au-dessus de l’eau. Nous passons la maison de l’ancien garde qui à notre surprise est en rénovation.

Nous grimpons un raidillon pour rejoindre le chemin principal qui progresse en surplomb de la longue calanque, on y voit aussi, en face, la chapelle N.D. du Bon Voyage, à  droite des installations qui récupèrent l’eau d’une mystérieuse rivière souterraine. Nous suivons un autre groupe et… beaucoup d’autres personnes ! Habitués au calme de nos randos, celle-ci est différente, il y a beaucoup de monde et… nous souffrons aussi de la lenteur de certains marcheurs qui ont quelques difficultés. Ici le sol est glissant : il s’agit de calcaire urgonien lissé comme une savonnette à force de passage.

Nous faisons un détour par la pointe de Cacau : ici moins de monde et pourtant ! Déjà une belle vue sur Port Miou, la mer, de jolis paysages mais aussi une particularité géologique ! En effet notre étonnement est à son comble devant le trou souffleur !

Nous reprenons vers la jolie calanque de Port Pin et descendons le sentier rocheux pour découvrir la jolie plage de sable fin et sa forme étroite de serpent de mer. L’envie d’accompagner les baigneurs dans l’eau ne manque pas ! Mais nous, nous devons crapahuter dans le sentier qui monte à l’aplomb de la Calanque. Nous nous régalons à chaque pas et nous nous arrêtons souvent pour admirer le panorama : ce n’est pas tous les jours que nous venons dans ces lieux qui, à notre grand bonheur, sont à la hauteur de leur réputation.

Arrivés à la pointe d’En-vau, nous remontons plein nord en bordant la falaise pour arriver sur notre aire de pique-nique. Auparavant nous jetons un œil  en contrebas  : la vue est saisissante. Il y a la perle des calanques, avec ses bateaux comme suspendus sur la transparence turquoise de ses eaux et ses aiguilles rocheuses comme celle du « Doigt de Dieu » ! Oh moment délicieux… Suspend ton vol !

Nous mangeons en silence assommés par la beauté des lieux… Quoique à la fin du repas Agnès et Emilie nous réjouissent d’une chanson de gestes. On en redemande encore.

Nous continuons notre progression en profitant de chacun des promontoires : vues sur la Candelle, le Mont Puget, des îles…  puis nous rejoignons une citerne qui nous invite à emprunter une large piste. Sur celle-ci, pour nous distraire quelques Aphyllanthes de Montpellier nous offrent de beaux bouquets, des lasers leur belles ombrelles, les rhues retiennent leur odeur fétide et les chèvrefeuilles au contraire nous livrent leur doux parfum… et puis on s’intéresse à la cochenille du chêne kermès !

Nous arrivons ainsi à l’auberge de jeunesse de la Fontasse… qui a été installée après la Seconde Guerre Mondiale sur l’emplacement d’un campement d’ouvriers gemmeurs. En effet ici c’était une forêt de pin d’Alep et pendant longtemps la récolte de la résine était une pratique courante !

Il ne nous reste plus qu’à descendre. En douceur SVP ! Prolongeons ce beau panorama sur Cap Canaille, un peu brumeux certes mais la jolie piste bordée de fleurs colorées et la mer nous donnent bien la sensation d’être dans l’un des plus  beaux pays du monde !

Cotation : B2 J – 7.7 km – 388 m dénivelé – 12 randonneurs.