Valescure

Voir ici les photos de notre balade à Bellegarde

Nous traversons Bellegarde pour atteindre le flanc du plateau de Bellegarde/Jonquières/Beaucaire direction Valescure.

Là, on devait trouver les traces d’un aqueduc. Certains articles disent que cet aqueduc avait été construit par les romains pour alimenter la ville d’Arles, sur l’autre rive du Rhône. On se pose la question de la traversée du Rhône, par un pont de bateaux, par un siphon au fond du Rhône ???

En 2010 pas mal de communications ont évoqué cet aqueduc qui  disparaît à ce jour, dans cet important bassin de Valescure découvert en 2007 (en limite des communes de Bellegarde et Beaucaire). La fonction de ce bassin reste pour l’instant indéfinie (on pense qu’il s’agit probablement d’un système de régulation ou plutôt de « tranquillisation » des eaux avant de les envoyer vers la partie aérienne du canal de l’aqueduc). Au niveau de ce point, une dérivation de la canalisation prend vers le sud la direction d’une voie appelée « Draille des Arcs » que nous longeons sans apercevoir les fameux Arcs.

Malgré cette appellation fortement suggestive, jusqu’en 2007 rares avaient été les vestiges trouvés qui confirmaient l’existence d’un aqueduc. Mais en juillet 2007, tout se confirme par la découverte de vestiges d’assises qui laissent dès lors penser que l’aqueduc à ce stade serait, en canal aérien, supporté par des arches (probablement à l’origine du nom des lieux) de manière similaire à celles du pont du Gard, toutes proportions gardées bien entendu. Mais les quelques premières estimations suggèrent toutefois que c’est un ouvrage qui atteignait en certains points plus de 10 m de hauteur.

Aujourd’hui tous ces éléments semblent confirmer l’hypothèse selon laquelle l’aqueduc traverserait les anciens marais de la plaine du Rhône pour, 10 km plus loin, rejoindre la ville de Trinquetaille toute proche d’Arles. Quant à l’hypothèse d’une destination de l’aqueduc vers Beaucaire, émise initialement, elle se trouve de plus en plus infirmée, du fait de la rareté des vestiges, pour ne pas dire aucun, trouvés dans cette direction.

Voir ici un article complet concernant l’aqueduc de Bellegarde.

Sommes-nous frustrés de manquer ces découvertes ? Pas tellement car les pistes sont larges, pour la plupart du temps bien ombragées et… pour une remise en jambe c’est en fait une randonnée qui nous convient bien.

De retour à Bellegarde on s’estime chanceux de s’être retrouvés et si la chaleur plombe cet après-midi on pourra « buller » sur notre canapé la conscience tranquille, on aura quand même  marché dans la matinée!

Cotation : A1 DJ – 7.5 KM – 28 m dénivelé – 18 randonneurs – 2 h 30 de marche.