Le serre de Bédoule.

Voir ici la vidéo de Martine T.

Voir ici les photos de notre randonnée à Orgon

Voir ici les photos des panneaux du belvédère  qui domine la carrière Montplaisant.

Voir ici les photos de notre visite du musée d’Orgon

En deux temps, deux mouvements nous voici sur le parvis de l’église de l’Asomption (1325) surmontée de son somptueux clocher carré construit en 1660 pour accueillir Louis XIV.

On poursuit notre itinéraire en passant par la porte de l’Hortet, la plus ancienne porte du village où l’on peut voir encore un mur du rempart qui, à ce niveau, bordait les prisons seigneuriales.

On arrive au Castrum druentioe (de la Durance), appelé château du Duc de Guise. Cet emplacement stratégique  a été fortifié à la fin de l’empire romain : il permettait  de surveiller la vallée de la Durance. Pour nous c’est un lieu propice à un arrêt pour admirer le splendide panorama ! Mais on s’intéresse aussi à son histoire. Des hommes d’armes et des bergers occupaient le bas de la forteresse lorsqu’elle a été détruite au VIe par les Wisigoths venus assiéger Arles. Reconstruite au XIe siècle elle devient le fief des comtes de Provence et une forteresse militaire très réputée mais c’était aussi un lieu de justice et une prison redoutée. Louis IX l’a fait abattre en 1483 lors de l’annexion de la Provence à la France.  Reconstruite  par la famille de Guise durant les guerres de Religion, Louis XIII et Richelieu, en 1630, au grand soulagement des habitants d’Orgon, l’a font démanteler à jamais…

Nous poursuivons pour rejoindre le chemin des oratoires et ainsi monter jusqu’à Notre Dame de Beauregard. Notre-Dame de Beauregard était aussi appelée Bèu Vesé ou Beau Voir. Comme on peut l’imaginer c’est un régal pour nos yeux !   Après la visite intérieure nous profitons de l’espace monacal qui a remplacé l’ermitage et l’on va jusqu’à la croix monumentale, érigée par la confrérie des Pénitents Gris d’Avignon, et la table d’orientation pour une vue à 360°.

Nous voici maintenant sur la petite route qui nous offre une vue imprenable sur le lac de Lavau, qui était une ancienne carrière, dans la Vallée Heureuse puis nous bifurquons pour atteindre un sentier qui longe des falaises d’escalade dans une dense végétation avant d’escalader un petit promontoire qui nous ouvre la porte à une ambiance alpine… On profite à chaque pas de ce lieu insolite et des multiples facettes de ce sentier qui nous entraîne dans une aventure visuelle extraordinaire… tout juste si on est interpellés par les beaux asters  jaunes ou mauves qui  le  jalonnent jouant les touches colorées de ce paysage enchanteur.

Une fois sur le plateau on continue jusqu’à apercevoir la tour du télégraphe Chappe avant de faire notre pause repas.

Nous redescendons par le Vallon de la Bédoule où une autre curiosité nous attend. Un lac de lait… ou de l’eau toute blanche dans laquelle évolue une ribambelle de canards. Nous longeons l’usine OMYA qui exploite le fameux calcaire d’Orgon. En effet, peu de villages peuvent se vanter d’avoir donné un adjectif à la géologie, et le calcaire Urgonien se caractérise par une grande richesse en carbonate de calcium qui suscite son exploitation pour différentes utilisations comme on pourra s’en rendre compte lors de notre arrêt au belvédère qui domine la carrière.

On poursuit par le sentier de la Pierre au milieu de restanques et pinèdes jusqu’à atteindre la petite chapelle de St Gervais avant de prendre par le joli chemin du moulin à vent pour rejoindre le musée d’Orgon que nous visitons….

Pour le retour aux voitures nous traversons le village où encore de nombreux trésors nous attendent.

Cette randonnée n’était pas très longue mais elle nous a fourni d’innombrables occasions de nous évader complètement dans différents domaines qui nous ont enchantés !

Cotation :  B2J – 9 km – 350 m dénivelé – 11 randonneurs