Tour d’Albeyre

Voir ici les photos de notre randonnée à Montaren/St Médiers

Voir ici les photos de Françoise.

Voir ici les photos d’Albert.

Voir ici le film d’Hubert.

Pour ce qui est des chiffres :

Date : 11 02 2019

Distance : 15.8 kms pour le groupe 1 et 19.9 kms pour le groupe 2.

Dénivelée : pas beaucoup (<250 m).

Nombres des participants : 16 (au départ et à l’arrivée)

Météo : soleil, vent < 40 km/h

Pour le reste :

D’abord un mot sur la Tour d’Arbeyre : c’est le but déclaré, le titre de la balade.

Mais franchement elle n’a pas le moral la Tour d’Arbeyre :  vielle (construite au moyen âge sur une ancienne tour celte), cassée (il reste 2 étages quand même) ; pas du tout mise en valeur (la végétation qui l’entoure est aussi haute que la tour, c’est complexant pour une tour, j’imagine) ; cachée (on l’a voit très peu de loin et on la voit presque pas du tout de près ; on la trouve qu’avec une grande motivation : elle donne le titre de la balade, quand même !) ; un sentier unique et minuscule y conduit.

Heureusement on encaisse : on est un groupe expérimenté, vacciné, joyeux, soudé et solidaire et en plus c’est l’heure du repas. Et justement on arrive au four à pain communal de St Médiers, à l’abri, bien entretenu, accueillant : on y fait la pause déjeuner et on oublie vite la Tour d’Arbeyre.

Les maisons de St Médiers sont belles, en pierre, grandes, bien construites, on voit un beau jardin avec des arbres fruitiers en espalier comme à Versailles.

Et la suite n’est qu’enchantement : la plaine avant le village, puis le village : Serviers, son grand château, sa grande tour de l’horloge, ses maisons en pierre, bien construites, ses murs au soleil, on se réchauffe.

On va vers le « Serre » (serre = colline allongée) au sud ouest du village, sur la ligne de crête on a un beau paysage sur les environs des 2 côtés de la colline : très agréable.

Mais pour y accéder une difficulté ; le chemin est complètement obstrué par un camion de chantier.

Un jeune travailleur cool  sort de la maison en réparation contre laquelle le camion est bloqué : il nous explique que pour passer c’est simple il faut monter dans la benne du camion, la traverser et redescendre de l’autre côté. On a pensé que les guerres de religion avaient fait assez de mal dans cette région alors on a suivi gentiment ses conseils et on est passé certains comme des moutons, d’autres comme des chèvres.

Joli coin le « Serre ». On atteint des ruines de construction où des plaques explicatives nous parlent d’un Monsieur Evesques qui fabriquait des céramiques dans ce coin.

On revient à Serviers, son château, ses murs chauffés par le soleil, son église, ses 3 ponts.

Et là, exaltés, on choisit la difficulté : un regain de moral fait surface. Nous allons rejoindre Montaren où sont garées les voitures non pas en suivant le chemin qui longe bêtement la route nationale sur 3 kms mais en passant par le bois de Carcarie et cela au prix de 31 mètres de dénivelé !

On l’a fait !

Reste à accomplir la dernière mission. Betty veut visiter le cimetière car quelqu’un lui a dit qu’il avait lu qu’on disait qu’il y avait des stèles tombales en terre cuite à Montaren ce qui serait exceptionnel.

C’est vrai que c’est écrit dans l’historique du site internet de Montaren qu’il y a des stèles en terre cuite à Montaren : http://www.montarenetsaintmediers.fr/infos-village/historique-presentation/

 Mais elles n’étaient pas dans le cimetière cet après midi. Peut être on les a volées ou elles sont dans un musée. Enfin si vous avez plus de renseignements sur ce sujet communiquez les rapidement à Betty car il ne faudrait pas qu’elle pense qu’il n’y a peut être jamais eu de stèle en pierre cuite à Montaren. C’est peut être un détail pour mais pour elle ça veut dire …

On est alors rentré à Beaucaire en passant par le joli et sympathique village de Meynes.

PS : information de dernière heure, je vous la transmets avant de l’oublier : L’activité physique (la marche notamment entre Montaren et Serviers) permettrait à l’organisme de libérer une hormone, l’irisine, capable de renforcer la mémoire à court terme et donc de réduire le risque de la maladie d’Alzheimer.