Le pont de Farinette

Voir ici les photos de Françoise R. concernant notre randonnée à Gajan

Voir ici les photos de Marilyne.

A partir du parking du Clos de Gaillard, lieu-dit (ou lieudit) situé à côté de Nîmes, 2 circuits sont proposés aux 16 randonneurs du jour. Un trajet long de 19 km qui passe par Gajan et Parignargues et un plus court de 17 kms (kilométrage réellement effectué) qui passe à La Calmette.

Le Clos de Gaillard : 264 hectares, c’est un des 3 domaines aménagés par la ville de Nîmes et offerts généreusement aux visiteurs, comme le bois des Espeisses (à la sortie de Nîmes en direction d’Alès) ou le domaine des Escattes (à Courbessac).

Merci la ville de Nîmes. A ce sujet un mot sur Paul Cabouat qui fut le 1 ° maire de Nîmes à la libération et qui, chirurgien de profession, fut aussi passionné de nature et fit partie en 1947 des fondateurs des sentiers de Grande randonnée (il fut vice président du comité national des sentiers de grande randonnée et conçut le tracé du GR 7 qui traverse la France des Pyrénées aux Vosges).

Notre groupe suit l’itinéraire : « vallon de l’eau rare », « cédraie », « cèdres centenaires » (les cèdres ont été plantés car ils sont censés bien résister au feu ce qui est appréciable dans ces territoires de garrigue), « les pins noirs », on arrive à la Calmette avec sa vielle ville en « circulade » et son parc aménagé devant la belle mairie : on s’y installe pour manger. Retour en traversant le ruisseau du lac pour atteindre ensuite le ruisseau de vallongue : on découvre le pont de farinette, bien construit et beau à voir avec à côté un coin aménagé pour le pique nique. On y rejoint le groupe qui faisait le trajet long de 19 kms. Retrouvailles, même pas fatigués. On rejoint le parking ensemble.

Marcher certes, mais aussi voir la nature bien préservée, aménagée avec intelligence et discrétion, et ressentir la liberté, liberté d’aller à son rythme tout en faisant partie d’un groupe, liberté de raconter sa petite histoire, de tenter des blagues, même si elles sont un peu “Lourdes” et liberté de se taire, de voir un arbuste qu’on n’avait jamais remarqué, d’être au soleil sans avoir encore trop chaud, liberté de ne penser à rien un moment, de voir de l’eau dans un ruisseau le plus souvent à sec, sensation un peu bizarre de savoir qu’on passe à côté d’une sépulture qui date de 3000 ans avec JC.

C’était un extrait de « balade en groupe en garrigue, un lundi de février, près de Nîmes » œuvre symphonique modeste dont chacun est libre de créer et de fredonner la musique et d’en choisir les couleurs.

Cotation : B3J/B4J – 17/19 km  – 250 – 350 m dénivelé – 16 randonneurs.