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Enfin nous pouvons entrer dans les parkings avec le minibus…. Donc, du parking devant l’office de tourisme nous allons au « moulin Daudet ». C’était auparavant un petit musée avec visite commentée du moulin mais depuis quelques années il est fermé. Nous profitons de la belle vue sur les Cévennes avant de poursuivre en prenant un sentier derrière ce moulin et nous enfoncer dans une pinède et, en compagnie de belles conversations et de souvenirs « belges » nous arrivons à la meunerie hydraulique de Barbegal.
« Cette meunerie est la plus grande et la mieux conservée du monde antique. Construite dans le courant du IIe siècle, elle a été utilisée jusqu’à la fin du IIIe siècle. Découverte et fouillée entre 1937 et 1939 par Fernand Benoit, elle est classée au titre des Monuments Historiques. Judicieusement implantée sur la pente méridionale d’une colline qui dominait un marécage, cette meunerie est composée de deux séries parallèles de huit meules et roues à aubes disposées en escalier et alimentées par deux canaux issus de l’un des aqueducs d’Arles. Un escalier central desservait l’ensemble des chambres de mouture et un traîneau, glissant sur plan incliné, servait à monter et descendre les charges grâce à un mécanisme hydraulique. La construction de ce bâtiment quasi industriel semble liée au développement de la culture des céréales et à l’approvisionnement en farine de la colonie d’Arles. La capacité de production de l’usine est évaluée à 4,5 tonnes de farine par jour, quantité suffisante à l’approvisionnement quotidien d’une population d’environ 12 000 personnes. Ce chiffre correspondant à une estimation basse de la population arlésienne à l’époque du fonctionnement de la meunerie ».
Le site est toujours apprécié par ceux qui le connaissent bien maintenant mais les nouveaux randonneurs sont ravis de cette découverte. Ici on est heureux, on se sent bien et la vue est largement dégagée sur la plaine. On profite pour faire une pause en dégustant quelques chocolats belges.
Nous repartons en détaillant les aqueducs parallèles en nous demandant comment les Romains avaient combinés leur arrivée d’eau. Ne trouvant pas de réponse satisfaisante nous repartons en suivant un moment la route pour, à nouveau nous retrouver dans la garrigue à découvrir d’autres vestiges d’aqueducs enterrés ou aériens.
L’aventure se corse lorsque nous suivons le GR35A mais le sentier se perd dans les fourrés de salsepareille. Malgré un balisage tout rond et blanc qui semble assez douteux nous arrivons à retrouver notre chemin et savourer le site du moulin Sourdon récemment rénové.
Et, bien n’en déplaise à certains, nous arrivons au terme de notre balade par tous les chemins qui étaient tracés sur notre carte, sans une seule déviation.
Cotation : DJA1 – 8 km – 150 m dénivelé – 13 randonneurs.