Belle Coste.

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Sernhac : on se gare au cimetière. On traverse le village par le nord et on attaque la montée en direction de St Bonnet du Gard. A notre droite  nous avons les lieudits Les Escaunes et Cantarelles (des vestiges de l’aqueduc du Pont du Gard s’y trouvent notamment plusieurs tunnels que l’on a déjà visités plusieurs fois). A gauche en montant, c’est les Ormeaux. Arrivée au col à 125 mètres. Puis descente douce vers l’église fortifiée de St Bonnet du Gard (85 mètres).

21 marcheurs, chemin large, amandiers en fleurs, vues sur le plateau de St Bonnet, sur la plaine entre Remoulins, Fournes, et Montfrin. Il fait beau, il fait soleil. Ambiance allegro.

Le cimetière est accueillant, ouvert (fait rare), on s’y reposera mais plus tard il faut encore voir l’église fortifiée sous toutes ces coutures, solide église qui domine le village de St Bonnet ;  l’extérieur car l’intérieur ne peut être visité (porte fermée). On descend dans le village, place de la mairie, et tout en bas « La Fontaine », vaste construction, théâtrale avec 3 grands bassins reliés par des canaux, entourés de grands et vieux platanes. Eau à volonté. Au centre de la Fontaine un buste de Napoléon, il a l’air ni heureux ni malheureux. Il ne semble pas du tout s’intéresser aux ficaires (ficaria verna) à 8 pétales qui poussent devant lui. Un peu rigide ce type. Pour ce qui est des belles ficaires ce sont des plantes à fleur de la famille des « boutons d’or » : les Ranunculaceae. Les ficaires ont, contrairement à beaucoup de plantes un nombre variable de pétales : de 6 à douze. Leurs racines ont des tubercules.

Peut être Napoléon est il seulement songeur : pense t il aux batailles qu’a menées Charles Martel en 737 dans le secteur de Meynes-Montfrin-Fournès. Eh oui ! Les batailles c’est son truc à Napoléon. Contexte : les Sarrazins qui venaient du Moyen Orient et qui venaient de conquérir l’Espagne en 711 adoraient la Côte d’azur, la Provence, la vallée du Rhône et de la Saône. Sans parler des riches abbayes bénédictines de l’époque qui les intéressaient au plus haut point (pour leurs trésors !). Mais Charles Martel adorait aussi la Provence et il protégeait les moines d’où quelques batailles qu’il remportera contre les Sarrazins qui seront refoulés sur la côte.

Nous aussi on continue vers le sud dans le secteur de Ferraud puis tout à l’est pour rejoindre en un rien de temps le village de Sernhac.

On s’approche de l’église, l’extérieur de l’église car l’intérieur ne peut être visité (porte fermée). L’extérieur a fière allure.

La porte sarrasine puis le lavoir en demi-cercle puis on rejoint la voiture.

Résumé : tout était calme dans le coin ; ce n’était pas comme en 737. Hein Charles ?

PS : Détails sur le Lavoir de St Bonnet du Gard (30) : « ensemble des plus élégants,  dans un parc arboré, une source menant l’eau à une fontaine-bassin et un lavoir couvert circulaire du plus bel effet ! Entre les 2 : Napoléon !
La fontaine et le lavoir datent de 1861 (municipalité de Monsieur CROY Charles (1878-1888). L’eau va ensuite se jeter dans le Gardon après Lafoux.
L’aménagement de la Fontaine se fit en plusieurs étapes : La plantation des platanes eu lieu en mars 1861 et le Lavoir se vit attribué une toiture le 3 août 1862.
Chaque partie de la Fontaine avait une utilisation bien spécifique. Le bassin grillagé servait à la consommation d’eau potable, les bandes étaient utilisées comme abreuvoir mais aussi pour rincer le linge. Il existait un second Lavoir après le déversoir du premier qui servait exclusivement aux gens atteints de maladies contagieuses.   (Numéro du petit patrimoine : 30235_1 ) » Référence :  www.petit-patrimoine.com.

Cotation : A1DJ – 7.5 km – 202 m dénivelé – 21 randonneurs.