Les bonbons et la fontaine de l’Eure.

Voir ici les photos de notre randonnée à Uzès.

Nous étions bien nombreux à attendre cette journée : C’est la rentrée !
Une petite balade pour se mettre en jambe pour les uns, une  à peine plus longue pour les autres. Et… oui ! On continue à proposer nos deux randonnées le lundi. Merci Yves.
Merci à Néné… qui, pour le bonheur de tous était présent ce jour avec beaucoup d’impatience pour gérer ses randonnées !
C’est du parking du musée des bonbons que nous prenons le chemin de Pampérigouste (ce nom sonne bien notre pays !) pour rejoindre le château Bérard puis prendre un joli sentier où nous observons le travail de gravures sur la pierre qui ont été effectuées par les Compagnons du tour de France  lors de leur passage.
Au croisement nous laissons partir le groupe des sportifs pour nous engager vers « La Montagne » où une large piste nous entraîne tout d’abord visiter une capitelle avant d’atteindre un premier point de vue. Ca monte ? Personne ne s’en rend compte tellement les conversations sont animées… Nos animateurs ont un cahier des charges bien précis pour cette première de la saison : il faut de larges pistes pour se raconter la trêve des grandes vacances !
On traîne un peu… on traîne encore à la Table d’Orientation. Il y en a qui sont forts : ils arrivent à voir Ste Victoire !  On papote, on lit le paysage et on compte les tours d’Uzès : La Tour Fenestrelle, la Tour du Roi, la Tour de l’Evêque, la Tour Bermonde, le clocher  de la chapelle du Duché et… la Tour de Vigie. Toutes ces tours nous offrent un spectacle unique du vieux duché, assises sur l’éperon rocheux qui porte la cité uzetienne.
Une descente… et nous voici à observer l’architecture de l’aqueduc romain.
On repère la fontaine d’Eure qui est l’exutoire d’exsurgences d’une nappe aquifère dans le massif calcaire voisin. Le débit moyen est de 380 l/s mais aujourd’hui il est au plus bas, pas plus de 150 l/s (1300 l/s pour le plus haut débit). Au 1er siècle, les Romains ont capté  ces eaux pour approvisionner Nîmes  : elles y étaient conduites par un aqueduc  d’une cinquantaine de kilomètres qui traversait le Gardon  sur le pont du Gard. L’aqueduc a  cessé de fonctionner définitivement au VIe siècle.  La Fontaine d’Eure sert à présent à l’adduction en eau potable de la ville d’Uzès grâce à deux forages pratiqués en 1990 et 1992, prélevant un débit d’environ 3 900 m3 par jour (environ 45 litres par seconde).
Les cygnes, les oies nous tiennent compagnies pour le repas… On traîne encore pour attendre le deuxième groupe qui aurait déjà dû nous rejoindre… Ils arrivent enfin, les retrouvailles sont agréables !
Maintenant nous nous amusons tous ensemble sur le pont de singe qui traverse la rivière…  avant de remonter rejoindre la Cathédrale St Théodorit.
Elle date du milieu du XVIIe siècle car elle a été reconstruite suite aux saccages  des guerres de religion. À l’intérieur, on remarque les galeries en fer forgé qui courent tout le long du premier niveau ainsi que les exceptionnelles orgues du XVIIe siècle à volets décorés (les seuls encore d’origine en France) puis on admire La fameuse Tour Fenestrelle haute de 42 mètres qui est le clocher de la cathédrale. Assimilable aux campaniles  italiens de style lombards, ce vestige de l’ancienne cathédrale, est l’unique exemple en France de clocher rond. Elle doit tout simplement son nom aux nombreuses baies géminées qui rythment ses étages. Sa toiture est réalisée en tuiles vernissées jaunes et vertes. Avec le palais ducal, elle est un des symboles de la ville d’Uzès.
Nous nous intéressons à une personnalité de la ville : Dhuoda  (née vers 800), princesse Carolingienne, épouse du marquis Bernard de Septimanie  et auteur d’un traité d’éducation « Manuel pour mon fils” (843) .
Il fait chaud… On reprend notre sentier vers les moulins de Gisfort et de Carrière avant de nous retrouver à l’entrée du Château Bérard pour une dernière pause et, par la route de Pampérigouste, rejoindre les véhicules sur le parking du musée des bonbons.
C’est difficile de se quitter, certains proposent un rdv dans un café, mais il y en a qui ont trop chaud qui n’ont qu’une hâte : prendre une bonne douche !

Cotation : B2 (10 km – 300 m dénivelé) et B3 (15 km – 320 m dénivelé) – 28 randonneurs.