La dent du Serret

Voir ici le film d’Hubert concernant la randonnée à Méjannes Le Clap.
Après le ski pour les uns, le grand nord, la maladie et les activités diverses pour les autres, sans oublier le repos forcé la semaine précédente pour cause de mauvais temps, voici notre équipe au complet (en attendant de nouveaux adeptes) heureuse de se retrouver pour aller affronter la dent du Serret.
Sous la houlette de Noelle, notre guide du jour armée de sa boussole et de ses cartes, nous quittons le parking de Mejannes. Les violettes qui bordent le chemin et les rayons de soleil encore un peu timides présagent d’une belle journée printanière.
C’est d’un bon pas que nous nous dirigeons vers les premières pentes qui vont nous accompagner jusqu’au bord de la Cèze. Dans la descente, il faut ralentir le pas et faire attention aux pierres piégeuses qui se cachent sous les tapis de feuilles. On en profite pour admirer le décor fantomatique des chênes couverts de lichens encore verts. Puis à un détour du chemin, un immense chêne majestueux nous nargue du haut de son branchage tortueux.
Nous arrivons au bord de la Cèze où les plus enfants d’entre nous s’essaient avec plus ou moins de réussite aux ricochets pendant que les plus courageux se plongent avec délice dans les eaux froides de la rivière (tout n’est pas vrai dans ce paragraphe ; à vous de deviner la part de vérité et de mensonge).
Après cet intermède nautique, comme dit le proverbe persan « toute descente à sa montée », nous voilà reparti courageusement à l’assaut de la dent du Serret qui domine de 200m les gorges de la Cèze.
Il est 12h30, l’effort a été intense, il est temps de faire la pause ! après avoir admiré le point de vue sur la cèze qui déroule ses méandres au fond de ses gorges encaissées, le repas est tiré du sac au milieu des rires et des chamailleries amicales des uns et des autres. Le grand cuisinier du jour fait goûter ses croquants aux amandes (aucune dent cassée à déplorer). Notre acrobate amateur nous donne une leçon de pole dance un peu involontaire autour d’un pauvre chêne pas très habitué à ce genre d’exercice. Une spectatrice trop téméraire a failli y laisser ses lunettes…. Bref ! l’ambiance est au beau fixe…. Mais pas la météo …. Quelques gouttes se font sentir sonnant le signal du départ !
Le retour vers Méjannes sa fait dans la bonne humeur : nous passons devant une mare ou nous apprenons grâce au « maître Capello » du jour que c’est une « lavogne » qui sert d’abreuvoir pour le bétail.
Source wikipedia : Une lavogne ou lavagne désigne une petite dépression aménagée par l’Homme sur les causses (« plateaux calcaires ») pour collecter l’eau de pluie et abreuver le bétail voire lui-même, à une époque plus ancienne. Appelées sotchs ou dolines, ces excavations naturelles ont été étanchées par un tapis argileux destiné à capter et à retenir les eaux de ruissellement, puis pavées de pierres calcaires afin que les onglons des brebis ne percent pas la couche d’argile. Les lavognes étant essentiellement alimentées par les eaux de pluies et de ruissellement, leur niveau varient en fonction des saisons.
Riche de ce nouveau savoir, nous rejoignons les voitures. Nous avons malgré tout oublié de faire les étirements habituels prodigués par notre prof de gym….gare aux courbatures !
                                                                                                               Hubert.
Cotation : 10 participants – 18Km parcourus en 6h30 (pause comprise) – 412m de dénivelé