Le Courgoulier

Voir ici les photos de notre randonnée à Franquevaux
Une super journée ! Il fait beau, les oiseaux chantent et nous voici réunis pour, une fois de plus, rejoindre la Camargue. Quand on aime !… Il ne faut pas se priver.
Nous voici donc sur le sentier du Courgoulier  qui s’ouvre au cœur de la Petite Camargue gardoise.
Sur le chemin des Pêcheurs tout le monde est heureux… on sifflote, on chante, on regarde à droite, à gauche, on écoute… Les pêcheurs  empruntaient ce sentier pour aller caler leurs filets dans l’étang et les marais du Scamandre que nous connaissons bien pour les avoir parcourus  il n’y a pas longtemps.
On longe une roubine qui permet l’irrigation avec  les cannes de Provence qui bordent le chemin abritant des rainettes, des lézards…. Pffft, ça file de tout côté.  Verrons-nous une cistude d’Europe, la jolie tortue aquatique ? Qui repère la salicaire commune ? Elle n’est pas encore fleurie, c’est donc difficile.
On dépasse le mas du Courgoulier, chevaux et poulains évoluent dans les prés… Qui ne sait pas encore que les poulains sont de couleur foncée à la naissance, leur robe s’éclaircissant jusqu’à devenir blanche par la suite ?
Ici l’eau douce et l’eau salée sont concurrentes et ici le frêne apprécie l’eau douce tandis que le tamaris se régale dans les sols salés.
Pas d’iris des marais en fleurs… bientôt,  mais on repère le scirpe maritime, les ornithogalums (dames de onze heures) les potamots pectinés qui couvent la surface de l’eau et qui font le régal des chevaux camarguais….
Ici un étang invite à observer les oiseaux : des ibis noirs nous dit Pierre… Quelques hérons gardeboeufs et surtout un ragondin qui fait des ronds dans l’eau.
On arrive ainsi au canal du Rhône à Sète. On rencontre une équipe qui repeint le fameux « escalassoun » et plus loin deux pêcheurs avec beaucoup… de canes à pêche !
On continue pour arriver presque jusqu’au pont de Franquevaux, mais on fait demi-tour auparavant.
On emprunte maintenant la draille du Courgoulier au milieu d’un paysage de roselières… Chut ! les oiseaux nicheurs sont tout autour !  On entre progressivement dans le domaine de l’élevage du taureau Camague… Le paysage s’ouvre en de larges prairies humides.
On longe l’ancienne voie ferrée avant de rejoindre le mas du Coutelier où on se retrouve pour une petite pause sympathique.
On poursuit sur le chemin qui clôture le sentier… Sur la gauche, au loin les versants des Costières de Nîmes puis un joli chemin qui borde une roubine où les ficaires renonculacées exposent leur jaune vif et plus loin, les nivéoles qui affichent leur timidité…
Une belle, belle balade qui nous a permis de prendre le soleil, papoter, raconter et surtout, surtout de nager dans le bonheur d’être une fois de plus ensemble !
Cotation : DJA1 – 9 km – O dénivelée – 18 randonneurs.