Le Tour du Paradis

Voir ici quelques photos de notre randonnée à Aramon

Température à 0°, givre, brouillard et pourtant quel bonheur de nous retrouver devant l’entrée de la ville d’Aramon !
Oui nous sommes très heureux de ces retrouvailles inespérées et c’est donc tout naturellement qu’on s’engage sur un cheminement, deux par deux,  et après une rude montée nous voici à la Chapelle du Calvaire et on se rappelle tous ce qu’Hubert nous en avait raconté  « Chapelle commencée juste avant la révolution et restée longtemps inachevée, elle fut terminée en 1851 grâce à l’abbé Imbert, curé d’Aramon et aux dons des fidèles. L’abbé Imbert fit également ériger en 1852 devant la chapelle, une magnifique Croix, qui existe toujours aujourd’hui. Pendant la seconde guerre mondiale, la chapelle aurait été utilisée comme blockaus ».
Vue sur la plaine, lumière particulière. Il va neiger ?
Mais que vois-ton dans les nuages ? Mais c’est le sommet de la fameuse Tour d’Aramon !
Nous continuons ainsi jusqu’à la Croix de Gabure puis atteignons les Rompudes pour une vue panoramique… complètement bouchée par le brouillard !
Croyez-vous que cela nous perturbe ? Nous sommes bien, pas trop chaud, pas trop froid, et les zygomatiques commencent à reprendre leur entraînement !
On continue, toujours deux par deux, avec des distances respectables question Covid, mais oui nous sommes à nouveau ensemble !
On arrive à la Plaine de l’Oume, on bifurque pour un petit détour vers la cabane des chasseurs. Crêpes, café et thé bien chaud ? Mais non, on vous l’assure, ce n’est pas un mirage.
Nous sommes bien d’attaque pour entreprendre une raide montée vers un col secret. Pas si secret que ça car dans la pente  on rencontre un autre groupe de randonneurs qui prennent aussi leur café, leurs pieds bien inconfortablement installés (mais ils ne connaissent pas nos coins magiques !).
Une descente vertigineuse et nous voici sur la piste qui nous amène vers le four à Chaux ! Les garçons grimpent au sommet du « gueuloir »,  et les filles restent en bas à essayer de comprendre comment on fabrique la Chaux, à quoi elle sert. On resterait bien ici toute la journée à disserter de tout et de rien, mais notre temps est compté : nous n’avons que 3 h pour faire notre boucle.

On rejoint donc  le panneau Valorière pour prendre un chemin qui remonte avant de se transformer en un étroit sentier qui nous ramène à la Croix de Gabure. La boucle est-elle terminée ?
C’est sans compter le tour dans le centre de la ville, puis quelques pas sur la digue avant de rejoindre les voitures juste à temps pour notre éventuel contrôle de l’attestation.
Dans sa voiture chacun a la tête pleine de ces paysages embrumés qui ont vu passer un petit groupe de marcheurs ravi de leur liberté conditionnelle !
Cotation : 11 km – 300 m dénivelé – 6 randonneurs (Yves, Marilyne, Raphaël, Daniel, Odile et Michèle).