L’apié de Montagnac

Voir ici les photos de notre randonnée à Montfrin/Théziers

Rdv dans un lieu bucolique, mais qui est boudé tant nous sommes heureux de nous retrouver.
C’est par les bords du Gardon que nous commençons cette balade et bientôt une construction nous interpelle : à quoi pouvait bien servir ce bâtiment avec ces escaliers ? Irène est chargée de faire une enquête.
Plus loin, on décide  un détour pour aller voir, soi-disant une chapelle. A la place de l’église Saint-Jean-des-Vignes, malgré notre bonne volonté à la chercher  on ne trouve qu’un oratoire. Il y aurait eu une chapelle fondée par Charlemagne en souvenir de la victoire sur les Sarrasins remportée par Charles Martel mais elle a été remplacée par cet oratoire construit par les pénitents de Montfrin.
Nous continuons pour apercevoir au loin Fournès éclairé par le soleil, mais nous prenons assez vite à travers les vignes pour reprendre sur la colline de Romanès pour nous aligner sur Théziers puisque c’est notre destination. Nous avons de la chance car il fait bon, on se mettrait presque en Tshirt, et le soleil projette sur le village une lumière de crèche provençale !
Nous admirons l’église de Théziers ou… les trois églises en fait, car il y a trois église superposées. Nous avons presque tous eu l’occasion de les visiter et, même, de monter sur le toit en lauzes.
Aujourd’hui on décline cette tentation pour retourner vers la Palisse où un raidillon nous ramène sur le plateau pour cheminer toujours à travers vignes.
Après les vignobles de Massay  nous continuons pour atterrir dans ce lieu si particulier : l’Apié des Templiers. Il s’agirait d’une ancienne carrière où les templiers auraient creusé des ruches ! Soixante-quinze ruches (ce qui en fait le plus grand rucher de France)  avec deux habitations troglodytes qui servaient peut-être aux apiculteurs de l’époque. A moins que les Templiers rejoignaient, depuis la maison templière de Montfrin, les ruches par le tunnel et on dit même que  c’est peut-être par là qu’est caché leur fameux Trésor   !
C’est la dernière randonnée de l’année mais, pas de partage des douceurs habituelles vu le contexte sanitaire. On déguste tout de même un chocolat chaud (la Covid n’aime pas le chaud) parfumé au piment d’Espelette ! On ne va pas vous dire que tout le monde en a aimé le goût, mais le moment a été convivial et chaleureux ( !).
Nous remontons ensuite pour atteindre la table d’orientation dans le joli bois sacré. Ce « lucus nemus»  nous offre un beau coucher de soleil sur le château de Montfrin que nous allons contourner ensuite par le sud pour admirer l’architecture des jardins attribués à Jules Hardouin Mansard jardinier de Louis XIII.
Nous arrivons ainsi à la place JB Poquelin  où ce personnage, qui pour se donner du courage afin de déclarer sa flamme à une certaine Madeleine Béjart,  aurait un peu abusé d’un vin des coteaux voisins du nom de Molière. Ce serait en souvenir de ce moment particulier qu’il aurait choisi le nom de ce vin comme  nom d’artiste.
Nous revenons vers le parking en traînant un peu les pieds, c’est un peu triste de se quitter ainsi mais on se donne du courage en mettant beaucoup d’espoir afin que l’année 2021 nous apporte de bien belles journées de randos.
Mais c’est tout ! Pas d’organisation particulière pour cette der de 2020 ?
Mais bien sûr ! On a oublié de vous dire que pour fêter la fin de cette difficile année 2020 on a fait appel à la patrouille de France.  Insolite non ?
Cotation : 11 km – 200 m de dénivelé – 8 randonneurs (Raphaël, Philippe, Monique, Martine, Cécile, Irène, Betty, Michèle)