Voir ici les photos de Marie-Jeanne concernant notre randonnée au Baux de Provence.
Voir ici des photos.
Nous voici au pied de la table d’orientation des Baux à côté de l’oeil d’érosion. L’oeil d’érosion est un rocher, sur les hauteurs de Baumayrane, offrant un bel exemple de taffoni (mot d’origine corse signifiant « trou« ), phénomène courant aux alentours des Baux-de-Provence. Ses cavités creusées par l’érosion peuvent avoir des formes et des tailles très variées, selon la structuration de la roche et sa capacité à absorber l’eau. Ici, l’oeil d’érosion est transpercé de part en part, permettant de voir à travers.
Ici se trouve un superbe panorama à 360°C, qui offre une vue imprenable sur les Baux-de-Provence et leur château. Construit au XIe s. sous l’ordre des seigneurs des Baux, ce château fut par la suite détruit à plusieurs reprises lors des conflits touchant la Provence. La spécificité semi-troglodyte de cette forteresse fait qu’on retrouve encore aujourd’hui une partie du donjon relativement bien conservé et qui se voit très bien de loin, depuis les plaines avoisinantes.
Nous surplombons donc le village des Baux-de-Provence qui s’inscrit dans le paysage comme figé dans une crèche de Noël. Pourtant ce n’est pas l’époque : ce matin il fait bon (20° déjà !).
Nous prenons le chemin des chevriers pour contourner les Quatre Cantons par une piste qui nous conduira en balcon sur la plaine du Mas d’Auge encadrée par le Mont Paon, le Mont Valence et la Lèque chère aux grimpeurs.
Après avoir rejoint le GR on le quitte pour prendre une longue piste qui nous entraîne à la Cabane du Garde. Le chemin est apaisant, on découvre des fleurs, des plantes et… des cœurs de sorcière !
Enfin, nous pouvons voir, en contrebas du chemin, une petite bâtisse construite en 1907 (date sur le linteau de la porte d’entrée) qui devient le lieu idéal pour une halte ombragée, car, par moment, le soleil fait un petit spot.
La Cabane était destinée à l’entrepôt des outils des gardes forestiers, des bûcherons et ouvriers résiniers. Elle est restaurée en 1961 (date sur le seuil d’entrée), sous la supervision du garde forestier alors en poste : Armand Pelissier. Son fils Georges lui a succédé et a été le dernier garde forestier de 1975 à 2012, date à laquelle il pris sa retraite.
Plus de garde forestier, mais ici les arbres sont impressionnants !
Nous reprenons notre boucle par une autre large piste en balcon sur la plaine de St Etienne du Grès, Maillane et St-Rémy de Provence avec de beaux panoramas.
Aujourd’hui, Yann, 10 ans accompagne sa maman. Il pose beaucoup de questions et surtout s’occupe bien de sa Maman. On voit qu’il est très fier d’elle. Ah ces petits garçons et leurs Mamans ! On est tous heureux de profiter de sa compagnie…
Arrivés au GR, on le quitte pour prendre une autre piste qui contourne les Quatre Cantons, par le nord cette fois-ci, et nous voici au point d’arrivée prévu au départ (n’en déplaise à certains !).
La chaleur qui plombe un peu (tout petit peu) l’ambiance nous rend heureux de reprendre le chemin de la maison avec les yeux plein de belles images.
Cotation : JB2 – 13 km – 297 m de dénivelé.