Voir ici les photos de notre randonnée au Mont Bouquet
Dans notre troupe il y en a qui ne connaissaient pas le Mont Bouquet… C’est chose faite !
Nous partons du hameau le Puech pour prendre un très joli chemin arboré pour rejoindre le village de Bouquet. Il faut attendre 1550 pour voir le nom de Bouquet se déplacer du Castellas vers l’aval, avec l’édification de l’église de Saint-Martin de Bouquet. C’est aujourd’hui le centre-bourg de la commune de Bouquet, et l’un de ses hameaux les plus peuplés. C’est là que se trouve donc l’église de la commune, son cimetière, et le Clos Jean Cavalier où l’on peut se réunir pour les fêtes, en plein air.
Après avoir dépassé l’église et le cimetière le chemin commence à grimper doucement : en face le Castellas semble tout près. Nous regardons souvent derrière en montant et un très vaste panorama se dévoile et Le Puech et l’église de Bouquet sont de plus en plus petits.
On arrive à une piste que l’on prend pour rallonger un peu le circuit du côté de Serre Redon et à Serre de Gafe on s’enfonce dans un sentier de chênes verts et d’arbousiers qui monte un peu raide.
C’est ainsi que l’on arrive au Castellas, qui en fait n’était pas si près que ça !
La plus ancienne mention du nom de Bouquet que nous ayons remonte à 1156 : « castrum de Bocheto » (latinisation administrative de Bouquet), dans un acte par lequel le roi de France Louis VI le jeune cédait un certain nombre de villes (au sens étymologique, nous pouvons traduire par ensembles de mas) et castra (pluriel de castrum) du nord de l’Uzège, De fait pendant toute l’époque féodale, a 1’occasion de reconnaissances rituelles entraînées par les successions seigneuriales, hommages ou ventes, le nom du Château de Bouquet apparait régulièrement.
On se pose bien la question de savoir quand le château a été abandonné ? Un acte de vente relate que peu avant la Révolution les propriétaires vendent leurs derniers biens du Castellas (déjà en ruines) à des paysans qui sont plus intéressés par les terres que par les vestiges sauf à y trouver une carrière de pierre pour la construction de nouvelles habitations ou consolidation de leurs mas.
La vue du Castellas est très belle… Il est aménagé de tables accueillantes et on sent une belle volonté de donner au site un cadre charmant.
Il est midi, on pourrait bien manger ici notre déjeuner mais on décide de terminer notre montée.
On continue donc notre progression jusqu’au col du Bourricot où l’on prend à nouveau un sentier étroit et bien fermé qui nous emmène enfin au Guidon de Bouquet.
On a eu chaud en montant mais là il faut se rhabiller rapidement. Le repas est vite avalé, on prend quelques boissons chaudes : café et thé aux multiples parfums (rhubarbe, cerise, souci, dattes, etc…) et vrai cocktail de remise en forme !
On visite donc le fameux « Guidon », les antennes, l’église, la Vierge, la piste d’envol parapente et… on poursuit par la route pour descendre. En effet le panorama est vraiment grandiose de cet angle.
On retrouve le col du Bourricot où l’on scrute la vaste plaine pour voir Beaucaire, la tour d’Aramon, les Alpilles : tout est à sa place !
On continue à descendre par la route… On reste en 3ème car il faut le « frein moteur » !
Le sentier classique qui nous ramènera au Puech est bien vite parcouru… Le temps qu’on passe en si bonne compagnie est tellement court !
Cotation : 14.7 km – 404 m de dénivelé.