Le Vieux Télégraphe

Voir ici les photos de notre randonnée à Marguerittes.

2024 ! Voici la nouvelle année… et les randonneurs restent chez eux !
Maladie… Froid ?
On a une pensée pour Guy et Chantal qui sont malades.
On part du Secadou à Marguerittes. Une petite montée nous réchauffe tout à fait. On va jusqu’à des tables en béton et puis on redescend toute de suite dans une combe. Il faut déjà quitter bonnet, gants et vestes. Il fait bon,  on est bien abrité du vent, ce qui sera le cas d’ailleurs presque toute la durée de la randonnée.
On marche dans la garrigue, les  chemins sont caillouteux mais on progresse vite. Au bout de 3 km on arrive à l’aire de service de l’autoroute de Marguerittes. Que croyez-vous que l’on fasse ? On lui tourne le dos pardi !
En effet c’est vers Cabrières qu’on se dirige mais on n’ira pas jusqu’au village car on a l’intention de découvrir le château de Roquecourbe (qui a été habitué par Jean Bousquet) que l’on a aperçu à plusieurs reprises de loin. On trouve deux entrées, mais on ne voit pas le château.
On file donc vers nos « Rendez-vous », traversons la route et… en route pour le  Télégraphe, une vue magnifique en se retournant sur le Mont Ventoux et… le fameux Château de Roquecourbe.
On arrive au Vieux Télégraphe,   il s’agit en fait d’un télégraphe de Chappe qui prenait ici la forme d’une tour ronde et était constitué du signal (mât muni d’un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés),d’une salle de travail à l’étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le système de manœuvre du signal ; d’un local de repos en dessous, où le stationnaire pouvait descendre se reposer un quart d’heure après le coucher du soleil à un quart d’heure avant le lever du soleil. Deux stationnaires étaient affectés à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi. Ces agents (des militaires réformés généralement) étaient uniquement chargés de transmettre les signaux sans avoir la possibilité de les interpréter, secret militaire oblige.
Après la visite on prend un sentier bien étroit puis on bartasse pour rejoindre un chemin spécifique : celui qui nous conduira à la Combe des Bourguignons par le Brochet : c’est ce chemin que l’on veut et pas un autre !
En effet, en attaquant ainsi le site par le haut on peut avoir ainsi la chance de s’exposer au soleil, complètement à l’abri du vent pour faire les lézards… pardon pour notre repas, bien sûr.
A la reprise on visite le lieu, au plus grand plaisir de Ghislain qui désespérait d’une visite surprise. Le site des Rachalans repère de nombreux, très nombreux panneaux qui nous donnent de belles informations sur la vie des ouvriers agricoles.
Après cette visite revigorante il ne nous reste plus qu’à repérer le parking pour que certains puissent revenir visiter les lieux, et de s’offrir un retour rapide vers les voitures pour déguster… une galette des rois, bien  sûr !
La nouvelle année est donc bien fêtée, malgré les absents et surtout Guy qui nous a bien manqué et à qui on souhaite un bon rétablissement.
Cotation : JB3 – 16 km – 350 m de dénivelé.