Le parc Meynier de Salinelles

Voir ici les photos de Françoise concernant notre randonnée à Nîmes.

Ce matin c’est une randonnée particulière qui est proposée… Nous sommes à Nîmes, devant la fontaine Pradier à attendre le dernier bus !
La fontaine Pradier est une fontaine monumentale en marbre blanc. Son élément principal, une jeune femme debout, représente de façon allégorique la ville de Nîmes. Celle-ci porte comme couronne les monuments romains emblématiques de la ville : les arènes et la colonnade de la Maison Carrée. La statue principale est entourée de quatre statues assises, dont les vasques recueillent l’eau. Ces quatre personnages, deux hommes et deux femmes, représentent quatre cours d’eau majeurs de la région nîmoise : la Fontaine de Nîmes, source mère de la colonie romaine, le Gardon, la Fontaine d’Eure et le Rhône. Chacune de ces représentations est identifiée par son nom latin, gravé sur sa base : Nemausa, Vardo, Ura et Rhodano. Sur place, nous n’avons pas ces tous ces éléments mais nous remarquons bien les pigeons qui s’y posent.
Nous allons jusqu’à l’Hôtel de Ville repérer si les crocodiles sont toujours là et en face on s’extasie du bel immeuble avec son jaquemart. Sonne-t-il chaque heure ?
On vire dans la Rue Dorée pour se trouver à l’arrière de l’Hôtel de Ville, au n°5, se trouve l’Hôtel Villard où l’on peut entrer et admirer un splendide escalier…  Dans cette rue, beaucoup d’autres bâtiments bourgeois se côtoient. Au bout de la rue le Musée Lapidaire et sur sa droite la Chapelle des Jésuites fermée aujourd’hui. On part sur la gauche dans la Grand’Rue et repérons à gauche, au n°10, l’Hôtel Rivet (École supérieure des beaux-arts de Nîmes).
On passe devant le Musée du Vieux Nîmes et on part à droite pour arriver à la Place aux Herbes devant la Cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor, puis, pour ne fâcher personne on passe devant le Temple avant  de se poser un instant devant les ruines romaines de la Porte Auguste : la Via Domitia part de cette porte pour arriver, tout en ligne droite à Beaucaire.
Maintenant on file sur le boulevard Gambetta pour rejoindre le castellum divisorium, ou castellum aquae. C’est un monument romain construit au 1er  siècle qui constituait l’aboutissement de l’aqueduc qui acheminait l’eau de la fontaine d’Eure à la colonie romaine de Nemausus, via le pont du Gard. Après avoir voyagé sur une cinquantaine de kilomètres à travers la garrigue, l’eau était répartie dans toute la ville par le moyen de canalisations, dont on peut encore aujourd’hui observer les ouvertures.
Jusqu’ici tout est parfait ! Mais… voilà que ça se gâte !
Mais ou est donc l’entrée du fameux jardin de Meynier de Salinelles ?
On monte… on redescend. Difficile mais enfin nous y sommes.
Longue file aux… toilettes !
Ce Parc, propriété du Conseil départemental de 7 400 m2 a été aménagé pour l’accueil des visiteurs. À l’entrée, on trouve un jardin partagé consacré à des variétés de plantes locales. Une exposition de photographies est installée en plein air sur les grilles latérales. A l’occasion de l’inauguration, la première exposition est dédiée à l’« Histoire de l’École normale de jeunes filles et de son parc » en référence au passé des lieux.  Un théâtre de verdure en bois a été réalisé sur mesure pour des spectacles en plein air mais aussi pour permettre aux visiteurs de s’assoir et de s’allonger. Des aménagements ludiques et sportifs pour petits et grands sont disponibles comme un jeu de boules, une table de ping-pong, des jeux en bois et un agrès de motricité pour les seniors.
On est obligé de sortir par l’entrée, et, même si on veut parfois nous égarer encore, on arrive assez vite à la Tour Magne. On raconte l’histoire de François Traucat, des arbres d’or (les mûriers du ver à soie) et qu’un beau jour François Traucat, s’inspirant d’un quatrain de Nostradamus, demande à Henri IV l’autorisation de fouiller la tour, pour y chercher un coq d’or que le quatrain dit caché là et, s’il le trouve, il fait valoir que les 2/3 du butin seraient pour le roi… évidemment ! Mais voilà, Traucat abîme la tour en fouillant autour, y creusant un trou qui déstabilise les fondations du bâtiment, mais point de coq d’or !
Et… nous les estomacs qui crient famine.
On se pose donc au pied de la Tour pour notre repas… Bon café, chocolats. Un moment de pur bonheur.
Plus de montées ! On redescend tranquillement rejoindre la partie inférieure des Jardins de la Fontaine. La partie supérieure du jardin, plus sauvage et naturelle, est constituée de sentiers de garrigue méditerranéenne, où l’on peut admirer des pins, des chênes verts, des cyprès et de nombreuses autres essences locales, tandis que les jardins bas, à l’architecture classique française, présentent des parterres géométriques, des bassins et des balustrades élégantes. Ses allées ombragées, ornées de statues et de fontaines, en font un lieu de promenade parfait pour se détendre. Nous on admire les gros poissons colorés des bassins.
On découvre la Maison Carrée et le Carré d’Art… Mais il est temps de rejoindre les Arènes car l’heure de se quitter pour ne pas manquer notre bus approche !
Qui dit qu’une rando urbaine n’est pas une rando ? Une « rando trésor » sûrement !
Cotation : JN2 – 9 km – 89 m de dénivelé.