Le Paradis

Voir ici les images de notre randonnée à Aramon
Voir ici les images de Françoise.

Ce matin il fait froid et il fait du vent, un peu moins qu’hier tout de même.
Du parking du sentier des Capitelles à Aramon on monte, d’emblée, à la tour d’orientation. Sur ce sentier on se réchauffe assez vite mais le vent est omniprésent.
Cela ne nous empêche pas d’apercevoir de très jolies capitelles… C’est en 1998, que des habitants aramonais, passionnés de vieilles pierres, ont décidé de réhabiliter cet ancien sentier où demeuraient quelques vestiges de capitelles qui avaient servi au siècle dernier de réserves et d’abris pour les récoltants d’olives du village. En effet, l’une des cultures principales d’Aramon a été à partir du Xème siècle, l’olivier dont toutes les collines environnantes étaient couvertes.
Il n’y a plus d’oliviers sur ces collines : des sentiers très caillouteux et la garrigue.
Tout de même, en haut de la colline on a une vue spectaculaire… à 360° sur les collines environnantes, Aramon et l’ancienne cheminée qui n’est plus, les collines de la Montagnette, les Alpilles, Avignon et le Palais des Papes, Les Angles et le Rhône. Le Rhône et… même la Durance puisque de là on peut apercevoir la confluence.
Après ce beau spectacle on reprend notre cheminement qui devient plus doux et de ce fait les conversations peuvent s’animer… Noël arrive !
Maintenant nous  prenons cette magnifique piste des Castillones qui nous donne l’impression de se retrouver en haute montagne ! C’est en même temps que l’on contourne le Paradis… Il vaut mieux le contourner car il peut ne pas être aussi intéressant que le nôtre ! En effet, en cette journée hivernale nous sommes tellement heureux de nous retrouver en de si jolis paysages.
On visite le Four à Chaux. On s’intéresse à son fonctionnement. Michel nous explique que c’est « Calcia » en miniature ! Brigitte rétorque qu’il manque de… de quoi déjà ? De l’argile ? Ah ces puristes !
Ce four à chaux a été restauré en 2015, il date de 1878.
Une petite montée nous réchauffe tout à fait ! Elle est raide celle-ci.
On marche d’un bon pas pour atteindre Plane d’Houme puis la combe de Babau avant de nous enfoncer dans une forêt où le vent n’a pas d’emprise et où l’on peut s’installer au soleil pour notre repas… Succulent repas : les friandises de noël sont présentes !
Une petite route nous amène à la Source de Dève.
Un coin de Paradis où pour d’autre l’image d’un Lucus !  Un Lucus est un bois sacré, la résidence de dieux sauvages et indomptables comme le Dieu Faune.
Un repaire de bêtes sauvages ? Oui, c’est peut-être  la raison qu’en le quittant on peut avoir peur des bisous… d’un cheval !
On s’enfonce dans de jolis bois aux sentiers étroits et profonds. On est bien, il y a longtemps que les vestes sont tombées et que l’ambiance est conviviale. Pourtant on marche !
On marche dans des combes profondes où le vent se calme avant de nous élever pour traverser la colline de la Béarnaise. (Mais il y a bien longtemps que la sauce a pris au sein de notre joyeux groupe !) et de redescendre sur une pente raide et pierrière vers Masse Bœuf.
Les sentiers certes étaient un peu difficiles, et nous sommes un peu fatigués quand même : marcher sur les cailloux n’est pas de tout repos ! Mais l’amitié, la bonne entente et les grands fous rires étaient une fois de plus les gagnants de la journée.
Cotation : JN2 – 13 km – 283 m de dénivelé.