Voir ici les photos de notre randonnée à St-Etienne-du-Grès.
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Ce matin, temps encore tristounet. Il a plu tout le week-end, il y a du brouillard ! Les plus courageuses sont tout de même au rendez-vous (On pense à nos copains qui gardent leurs petits durant les vacances scolaires…).
Nous voici quelque part dans les Alpilles, du côté du gaudre d’Alméran à monter en douceur vers les Quatre Thermes puis les Quatre Cantons mais nous n’irons pas jusqu’aux Baux car nous tournons pour prendre une piste qui nous emmène vers les Traversières.
Maintenant nous descendons, toujours en douceur en papotant gaiement, toujours dans le brouillard, et arriver ainsi à la Cabane du Garde. On s’intéresse à cette petite bâtisse construite en 1907 (date figurant sur le linteau de la porte d’entrée) pour être destinée à l’entrepôt des outils des gardes forestiers, des bûcherons et ouvriers résiniers de la commune. Tombée en ruines, elle est restaurée en 1961 (date gravée sur le seuil d’entrée), sous la supervision du garde forestier alors en poste : Armand Pelissier. Son fils, Georges Pelissier qui lui a succédé a été le dernier garde forestier de 1975 à 2012, date à laquelle il pris sa retraite.
Un Arboretum a été créé récemment autour de la Cabane du Garde. On s’y promène et l’on y trouve des bancs pour prendre le soleil (pas pour aujourd’hui !) et un joli petit pont qui enjambe le gaudre des Traversières.
On revient vers la citerne de Redon qui nous tend les bras pour improviser un banc pour notre repas. Toujours très chaleureux et… délicieux !
Nous reprenons pour nous enfoncer dans une pinède qui s’éclaircit pour laisser la place à des haies de lauriers-tins. Comparaisons entre les roses et les blancs… oui certains blancs sont lumineux !
Sur la droite un petit chemin, il nous conduit à l’oratoire témoin du pèlerinage annuel organisé en l’honneur de la « Belle Briançonne ». Selon la légende, cette statue miraculeuse en bois aurait été apportée d’un petit village au sud de Briançon jusqu’à Tarascon par un ermite. Chaque 5e dimanche après Pâques, les pèlerins affluent dès l’aurore vers N-D du Château. La statue est ensuite portée en procession jusqu’à la collégiale Ste-Marthe de Tarascon où elle est vénérée, revêtue de robes brodées et bijoux précieux durant 40 jours…
On trouvera un peu plus haut une autre étymologie du mot « Briançone ».
En effet un panneau nous explique l’origine de cette appellation de « Belle Briançone », ce qui provoque chez Françoise un moment d’émotion intense. Chute. Sans gravité il semble, mais sûrement quelques bosses à soigner.
On poursuit vers la Chapelle Notre-Dame du Château. Construite au XIe s. sur les vestiges d’un oppidum, un habitat fortifié de l’époque celte, la chapelle elle est l’emblème du village de Saint-Etienne-du-Grès qu’elle surplombe.
Elle est d’abord nommée St-Michel-de-Briançon en hommage à la statue de la Vierge qui y est conservée et qui fait affluer des pèlerins en grand nombre, ce qui conduit à l’agrandissement de la chapelle au cours du XIXe s. avec l’ajout de deux extensions du côté Est.
On devrait, depuis ce promontoire avoir une vue sur toute la Vallée. Même si elle est un peu plus dégagée que ce matin, la vue est toujours gênée par le brouillard, on va donc visiter la « maison de Jacquote ».
En effet, un peu plus loin on trouve un habitat troglodytique occupé jusqu’au milieu du XIXe s. C’est à sa dernière habitante, une vieille femme seule surnommée la Jacquote par les Grésouillais, que la grotte doit son appellation familière « la grotte de la Vieille ».
Nous reprenons vers le Mas d’Almeran en jetant ici et là un œil sur Françoise qui rassure avec un beau sourire toutes ses compagnes du jour !
Cette balade dans les Alpilles a été bien appréciée de toutes les participantes qui, par leurs bavardages, leurs sourires, leurs rires et leurs amitiés, ont animé les pistes plutôt désertes ce jour.
Cotation : 12.5 km – 375 m de dénivelé.