Voir ici les photos de notre randonnée à Mouriès
Voir ici les photos de Sylvie
Ce matin Wase nous a proposé une belle balade… Hum !
On s’en serait passé, mais quand même on retrouve le point de départ de notre randonnée en passant 2 fois devant la maison de Charles Aznavour !
Le loyer étant trop cher on ne s’y attarde pas… Quoique ?
6500 € la semaine, mais…. divisé par 11 cela fait ?
Il fait un peu de vent mais le soleil est éclatant.
On commence notre balade dans ce petit bois de Chambremont par une très légère montée pour arriver sur un plateau au niveau d’un grand rocher. De là on a déjà une belle vue, assez rare car côté sud, de nos chères Alpilles.
On poursuit au petit bonheur des chemins. Le site n’est pas très fréquenté par des randonneurs et quelquefois ceux qui marchent devant ne voient pas les croisements.
La nature est belle. Toute fleurie : orchis de robert, crépis de Nîmes (fleurs jaunes) et quelques fleurs de chicorées ici et là. Un régal de voir la nature se réveiller.
Nous avons aussi la chance de voir des grues cendrées qui s’envolent devant nous.
On arrive à un canal : le canal de Craponne. Adam de Craponne, ingénieur d’Henri II, entre 1557 et 1558 construit le canal qui porte son nom. Il relie la Durance au Rhône. L’objet initial du canal était d’amener de l’eau à Salon-de-Provence et à la plaine de la Crau. Il a été ensuite prolongé pour aller jusqu’à Arles. Un embranchement le fait communiquer avec l’étang de Berre en formant une île au-dessous de Salon-de-Provence. Il doit son nom à l’ingénieur Adam de Craponne qui l’a conçu et a commencé sa réalisation. Craponne avait financé personnellement les travaux, avec nombres emprunts, mais il a été aidé de Nostradamus pour ce financement.
On le suit un bon moment avant de reprendre dans de jolis sentiers moussus ou bien dégagés… Maintenant la chaîne des Alpilles nous présente son grandiose panorama.
Ce sentier nous entraîne à moment donnés dans un endroit assez mystérieux : pays de lutins, de sorcière ?
En tout cas il est bien étroit et à chaque pas on s’attend à voir un sanglier surgir. Le fait c’est qu’on a vu beaucoup de traces au sol depuis notre départ, donc on présume qu’ils se cachent là dans ce bois fantôme.
Les bavardages vont bon train, comme nos pas qui nous conduisent sur un petit promontoire : lieu idéal pour notre repas… qui se termine avec quelques douceurs.
A la reprise, il y en a qui ont perdu la tête… non oublié les bâtons. On s’en aperçoit vite mais pas beaucoup de courageux pour rebrousser le chemin.
Toujours la chaîne des Alpilles et le village de Mouriès en ligne de mire, on tourne à gauche (oui à gauche !) pour prendre la draille des Agneliers et retrouver les voitures.
Les sourires sont sur toutes les lèvres, nous avons aimés ces paysages jusque là inconnus pour beaucoup d’entre nous et surtout nous avons retrouvé le ciel bleu et les fleurs qui annoncent de beaux jours à venir.
Cotation : 8.5 km – 86 m de dénivelé.