Voir ici les photos de notre randonnée à Martigues.
Après une petite heure de route sans encombre nous arrivons tous ensemble au parking du Vallon de Cavalas pour démarrer notre randonnée.
Il fait un temps splendide : un ciel parfaitement bleu et une brise bienfaisante.
On monte vers un moulin puis on passe une barrière en direction des premiers ouvrages militaires.
Nous sommes dans la batterie de Cavalas.
Sur le chemin menant à la vigie, on trouve sur notre gauche les cuves à canon et le poste de direction de tir. Ensuite à droite, on peut voir le poste de direction de tir DCA (Défense Contre Avion) et les emplacements des canons anti-aériens (Flack). On descend dans les tranchées, on fait le tour des « bunkers » mais, dans le fond, c’est le paysage qui nous intéresse.
De tout côté la mer.
La mer et d’immenses bateaux qui se croisent.
Au loin FOS et ses usines, ses flammes qui semblent irréelles. Nos yeux se détourneront de cette direction pour profiter uniquement des panoramas fantastiques à travers les pins.
En cherchant un écart conseillé à notre parcours, un garde forestier nous invite à ne pas le prendre et à rester sur la piste car il y a de chaque côté des chasseurs.
On continue donc jusqu’au bout sur cette piste, on fait quelques pas sur la route et on entre dans un bosquet rejoindre le blockhaus des Laurons…
Maintenant on se laisse porter par ce joli sentier du littoral. On admire les vaguelettes qui se jettent contre les rochers, on découvre les fleurs, on passe un bon moment devant une calanque à admirer des baigneurs ou des ramasseurs de coquillages. La tentation, même pour nous, est forte de se baigner !
On remonte sur le plateau où très vite on est au cœur du site militaire. On visite mais nos sentiments sont désespérés de penser à ces périodes de guerre. Ici toute cette infrastructure a été construite par les Allemands qui attendaient le débarquement de Provence (qui s’est déroulé un peu plus à l’Est, du côté de St Tropez).
On trouve en endroit à l’ombre, avec vue sur mer pour le déjeuner. Les yeux rivés sur les bateaux qui vont, qui viennent on rêve à de beaux voyages. On se console avec le délicieux thé de Marie-Claire.
Un peu plus loin on arrive à la batterie d’Arnettes, position d’artillerie installée presque au cœur de la carrière d’où étaient tirées les pierres qui ont servi à la construction de tous ces bâtiments. A côté le Sémaphore du même nom et d’autres plateformes circulaires et des soutes à munitions à double entrée…
A côté de ces infrastructures une vue à 180° sur une mer où le ciel l’accompagne pour se décliner sous la même et belle nuance de bleu.
On poursuit jusqu’à longer une voie de chemin de fer (c’est sur cette voie que circule le train de la côte bleue) et on découvre des fronts de tailles des anciennes carrières des Soubrats ainsi que des bories.
On traverse la voie sur un petit pont et sur notre droite on trouve la carrière des Arqueirons puis nous entrons dans le cœur, pour notre grand bonheur, de celle des Auffans qui nous présente des fronts de taille impressionnants.
Nous attaquons ensuite une longue piste qui monte en douceur rejoindre le moulin que nous avions côtoyé au départ.
Il ne nous reste plus qu’à poursuivre sur une piste rejoindre le moulin aperçu à l’aller.
Une petite balade qui avait tout d’une grande… N’est-ce-pas ?
Cotation : 10 km – 170 m de dénivelé.