Voir ici des photos concernant notre randonnée à Argilliers.
Le temps est tristounet, des nuages, mais il ne fait pas froid… Nous voici à Argilliers nous dirigeant vers le Château de Castille.
Ce château nous intrigue depuis pas mal de temps… en plus il y a des rumeurs qui laissent supposer que Picasso y aurait peint un mur. Arrivés à destination nous en apprenons un peu plus…
cliquer ici pour lire l’article Wikipédia sur le Château de Castille.
Nous reprenons un autre chemin, plus sympathique pour revenir vers Argilliers et prendre notre sentier à destination de Bornègre. Les conversations sont animées, chaleureuses, souvenirs communs et… tous les projets de fêtes de fin d’année (Déjà !).
L’automne est là, nous sentons les glands crisser sous nos pieds et les feuilles mortes virevoltent au doux vent du sud.
Nous arrivons ainsi au pont de Bornègre. Il a été construit par les romains vers l’an 40 de notre ère sous l’Empereur Claude. Il s’agit d’un pont aqueduc qui supportait l’aqueduc romain qui passait sur le Pont du Gard. Ce pont franchit le ruisseau de Bornègre qui va alimenter, plus loin, l’Alzon. Lorsque l’aqueduc n’a plus été en service, le pont a été aménagé pour faire passer les charriots. On y trouve la trace de chariots et de pieds de chevaux. On a bien remarqué qu’une seule arche est encore debout, mais il était composé de trois arches.
Nous entrons dans le lit du ruisseau, à sec aujourd’hui, afin de nous rendre à la résurgence de Bornègre. Avant un sentier nous y conduisait mais depuis quelques années il est interdit. Donc nous ne pouvons voir la résurgence que lorsqu’il n’y a pas d’eau dans le ruisseau. Mais… tout de même, soyons prudents, les cailloux sont dangereux pour nos chevilles.
Mais ça vaut la peine ! Le lieu est bucolique, sympathique et beaucoup de questions fusent. Oui l’eau « dégueule » par la bouche, il peut y avoir un fort débit provoquant une cascade importante où il vaut mieux ne pas être dessous. (voir ici une vidéo).
Chacun est heureux de cette belle découverte et nous repartons en sens inverse dans le lit du ruisseau ! Attention aux ronces !
Du pont nous pouvons nous avancer pour aller voir un autre vestige de cet aqueduc romain, cette fois-ci il s’agit d’un tunnel. Toutes les explications nous sont données sur un panneau d’information.
Nous reprenons le joli sentier, avec ici et là des chênes truffiers mais… bien clôturés.
Les feuilles volent plus légères au vent qui souffle plus fort maintenant, mais notre belle balade est terminée et nous pouvons rentrer en pensant aux découvertes assez impressionnantes de la matinée.
Cotation : 7 km – 87 m de dénivelé.


