Voir ici les photos de notre randonnée au Paradou.
C’est dommage ! Il y a du vent qui nous empêche de profiter à fond de ces paysages à couper le souffle… Mais nous ne nous laissons pas décourager. En avant toute !
Tout de suite nous sommes dans l’ambiance « Montagne », sur notre droite des grimpeurs, des falaises, des rochers. Nous quittons un moment la barre rocheuse pour l’aborder par l’Ouest et un chemin très tranquille avec les magnifiques mas de Castillon, de Baraquet et enfin celui du Pas de Loche qui nous invite à reprendre en crête.
On se régale avec la vue étendue sur la plaine marécageuse des marais des Baux. Le piton rocheux sur lequel nous marchons n’est pas très haut puisqu’une borne géodésique indique une altitude de 58 m. A moment donné le groupe se sépare en deux pour laisser quelques uns admirer les panoramas et la vue à 360° sur la chaine des Alpilles, la plaine de la Crau et les montagnes de Fontvieille. Les autres prennent des sentiers un peu moins périlleux à cause de ce vent tempétueux.
Ces rochers, appelés « rochers de la Pène » ont attiré dès l’antiquité des habitats à différentes époques attestés par les recherches archéologiques.
Les paysages sont fabuleux, nous avons l’impression d’être en haute Montagne…. Nous arrivons ainsi aux tours de Castillon !
Habitation romaine, puis propriété de l’Abbaye de Montmajour le site a été possession des seigneurs des Baux dont on aperçoit bien leur rocher, donc on imagine, en communication permanente avec le château des Baux. Ici ce devait être l’avant poste de contrôle pour la voie de communication qui traversait les marais des Baux pour la plaine de la Crau.
On trouve la trace d’un château du XIIème siècle, d’un rempart qui devait enserrer la colline et quelques traces d’habitations. L’abandon de ce site est estimé vers le XIVe siècle, pour le village en contre-bas que les anciens habitants de Saint-Martin-de-Castillon ont appelé « Le Paradis » en souvenir de leur beau village sur l’arrête de la Pène… Enfin cette histoire est enjolivée par notre guide car… le nom de Paradou ne fait pas référence au Paradis mais de l’appellation des anciens moulins à eau de la rivière Arcoule qui permettaient aux tisserands de « parer » les draps !…
Cotatation : A1DJ – 6.9 km – 226 m dénivelé – 17 randonneurs.