La mer des rochers

Voir ici les photos de notre randonnée à Sauve.
Voir ici les photos de Françoise.
Voir ici les photos de Marie-Jeanne.
Voir ici les photos d’Yves pour la 2ème randonnée.

Après un WE pluvieux, la météo annonce la pluie dans le Vaucluse, lieu de notre randonnée de ce lundi. On trouve vite une autre randonnée et ce matin nous prenons la direction de Quissac pour le 2ème groupe et Sauve pour le 1er.
Dans le premier groupe, comme toujours, l’enthousiasme est au plus fort dès les premier pas : le village est très joli accroché à sa colline et bordant la rivière Vidourle. On se dirige vers la maison de l’évêque commandée par l’évêque de Villeneuve les Maguelone mais auparavant on déambule dans le village pour découvrir la maison Poch, et on fait un crochet par le moulin et la fameuse fontaine de Sauve qui est une résurgence de « type vauclusien »  (Comme le dit Brigitte, on se croit à Fontaine de Vaucluse !…). On continue en montant les escaliers pour rejoindre la place où se trouve l’église et son puissant clocher carré, l’hôtel de ville, en face, avec son important portique à colonnes néoclassiques, une belle fontaine surmontée d’une statue en fonte, sorte de déesse à l’antique. Le village nous paraît bien pittoresque avec ses nombreuses ruelles avec  passages voutés, venelles et escaliers.
Il est temps maintenant de se diriger vers  la Mer des Rochers. Cette zone de kartz à tourelles ressemble à une sorte de cité ruiniforme.  On y emprunte un sentier qui serpente au milieu de murs de pierres en ruines et l’étonnant chaos calcaire se dévoile lentement au fil d’un lacis de petits sentiers protégés par une nature luxuriante. On marche doucement, on veut profiter de ces rochers fantastiques aux formes improbables qui se dressent  au milieu de chênes verts et de lauriers sauce.  Ces géants de pierre, façonnés par le temps, le vent et la pluie, forment un paysage féérique qui pourrait sembler « lunaire », s’il n’était cette épaisse végétation recouvrant le site. Cette nature foisonnante a pour origine la « terra rossa », une terre si riche que jusqu’au milieu du 20ème siècle, d’abondants vergers de cerisiers, pêchers, figuiers et micocouliers y ont été cultivés par le Sauvains. Par la suite, face à la difficulté de travailler ces terres accidentées, l’exploitation des vergers a été abandonnée et la garrigue  a reprit ses droits.
Nous arrivons ainsi au fameux cadran solaire (gnomon). Une grimpette et un fameux panorama sur le site, et nous sortons de ce site si particulier.
Maintenant le sentier est plus tranquille et il nous amène à l’Aven de Sauve. Le Vidourle, ce fleuve déjà exploité par les Romains, stratégique, puisqu’il sert de frontière matérielle et idéale entre Gard et Hérault, y resurgit après sa route souterraine. 90 m de circonférence, 40 m de profondeur, les mensurations de cet aven sont impressionnantes et participent à la fascination qu’il exerce. Attention on ne se pousse pas !
On fait demi-tour pour prendre le la piste caillouteuse qui nous amènera à notre lieu de pique-nique : sur le sentier de la vache morte. Moment détente, courtoisie et délices !…
On reprend en essayant d’observer les panoramas à la jumelle : au loin Beaucaire, ses éoliennes !  Mais on ne voit pas très bien : il se peut qu’il y ait la pluie à Beaucaire ! Nous on a le soleil, une température idéale et une brise légère, juste ce qu’on aime !
Une montée assez raide pour nous emmener sur une crête qui nous engagera sur une descente vertigineuse avec en fond d’écran le Mont Lozère, le Mont Aigoual et entre les deux toutes les montages des hautes Cévennes.
Nous retrouvons Sauve, passons sur le pont Vieux d’origine médiévale qui franchit le Vidourle. On s’attarde un peu pour  admirer les canards mais on retrouve le parking  vers 16h car le temps de Brigitte est minuté !

Le groupe 2, assez réduit aujourd’hui,  est parti de Quissac, ont passé un passage à gué sur le Vidroule puis se sont engagés sur un sentier forestier avant de traverser un champ puis rejoindre un camp de Vacances  d’Air France. Après il ne reste plus qu’à suivre le Vidourle jusqu’à Sauve où ils repris une grand partie du sentier du groupe 1 mais à Coutach ils ont bifurqué sur un chemin assez abrupt en direction de la plaine en serpentant dans les chênes verts, d’abord en crête puis dans un talweg pour rejoindre le château de Planque. Là, leur balisage s’est faufilé entre garrigues et cultures pour rejoindre le Vieux Pont. Ils ont quitté les berges du fleuve pour rejoindre le village de Quissac et reprendre les voitures vers 17 h

Cotation : JB3, 14 Km et 491 m de dénivelé pour le groupe 1 et JB4, 22 km et 600 m de dénivelé pour le groupe 2 – 15 randonneurs.