Voir ici quelques photos de notre journée à Avignon
Coucou Michèle et bravo pour cette sortie à Avignon ! Je suis très enthousiasmée et j’ai hâte de partir pour Lodève car nous aurons encore une belle journée en perspective . Merci pour ces belles initiatives. Marie Jo
Aujourd’hui pas de bus, pas de chauffeur car nous allons à Avignon. Moins nombreux donc, mais des heureux qui se dirigent vers le Palais des Papes pour visiter une nouvelle exposition.
Notre guide, Nadine, nous interpelle sur Ernest-Pignon-Ernest qui, avec quelques décennies d’avance a exercé son art dans la rue. En effet depuis les années soixante son parcours a réussi de concilier une exigence éthique sans concession ni reniement avec une expression artistique rigoureuse, déterminée et novatrice. Certaines de ses images comme les fusillés de la commue, une famille de noirs derrière des barbelés pour dénoncer l’apartheid, ou son Rimbaud sont devenues de véritables icônes des temps modernes.
L’exposition « Ecce Homo » (voici l’homme) retrace le parcours de l’artiste et explique sa démarche politique, intellectuelle, artistique, depuis une cinquantaine d’années par des œuvres qui proviennent de galeries, de collections privées, de musée et de photographies qui témoignent de son travail prolifique dans les rues du monde entier.
Considéré comme l’initiateur du street art, Ernest-Pignon-Ernest a commencé à investir les rues avec ce qu’il nomme ses « interventions. Du pochoir il est passé rapidement au collage de grands formats de papier des oubliés de l’histoire ou de notre époque mais aussi des figures au destin hors norme, tels Antonin Artaud, Pier Paolo Pasolini ou encore le Caravage qui lui a inspiré à Naples une série puissante de collage.
Il nous dit qu’il ne « fait pas des œuvres en situation, il essaie de faire œuvre des situations ».
L’exposition nous interpelle, nous y apprenons beaucoup.
Notre temps libre est plus terre-à-terre avec nos bons repas.
On se retrouve en début d’après-midi pour une autre visite. On remonte dans le temps, mais on reste toujours dans le domaine de l’art : celui du moyen-âge. Nous y retrouvons Nadine qui nous présente la collection permanente des lieux avec : les peintures italiennes, les sculptures avignonnaises et les peintures de l’Ecole d’Avignon. Elle décode les œuvres pour nous faire voir ce que nous voyons mais que nous ne savions pas voir !
De salle en salle nous évoluons dans les peintures sur bois, diptyques, triptyques, pour la plupart des œuvres religieuses des écoles de Sienne, Lucques, Venise, Bologne… et Florence bien sûr. Nous sommes impressionnés par certaines œuvres comme le Crucifix de Lorenzo di Bicci, La Vierge à l’Enfant entourés de huit anges de Tomaso del Mazza sur bois de peuplier et son fond d’or, et bien d’autres tableaux aussi passionnants mais l’œuvre qui nous interpelle le plus c’est la Vierge et l’Enfant de Botticelli…
C’est donc une fois de plus riche de grandes découvertes que nous rentrons chez nous en fin de journée…