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Nous partons du Port de Bellegarde pour arriver au centre de la ville. Nous essayons de visiter l’Eglise qui possède encore ses décors peints initialement, mais un office étant en cours nous trainons le pas devant les étals du marché.
La vieille ville nous plait…. Nous traversons la place St Jean : St-Jean-Baptiste veille sur nous. C’était jadis le centre du village. Dès 1663 on y trouvait en fond, l’église construite avec les pierres du château offertes par son propriétaire le Duc d’Uzès.
Une courte grimpette et nous voici à la tour. C’est ce site qui est à l’origine du nom du village « Belle-Garde ». Mentionné pour la première fois sous le nom de « Castrum Bellae-Gardae » en 1208 lors de la croisade albigeoise, ce donjon rectangulaire de 14.25 m sur 10.98 m est typique du Moyen-Âge. Bien sûr c’est un lieu de surveillance qui domine le village et toute la plaine… Nous avons une vue exceptionnelle sur la chaîne des Alpilles, sur la ville d’Arles et la tour Luma…
On cherche un moment le souterrain qui permettait de s’enfuir du château et de rejoindre celui de Beaucaire, mais en fait on a aucune envie de rentrer sur Beaucaire aussi vite.
Malgré le vent on est bien sur ce plateau du Coste Canet qui signifie « la montée aux canes ». Interrogations ? Les couches imperméables de taparas entraînent parfois la constitution de nappes d’eau de faibles profondeurs qui permettent ce type d’originalité en ces zones de cailloux : le développement de la végétation qui se trouve plus généralement en zone marécageuse !
C’est au niveau de l’ancien prieuré de Broussan, dont il ne reste aujourd’hui que les bâtiments principaux qui sont devenus un ensemble d’habitations privées, que nous amorçons notre descente vers un champ plastifié. Melons ? tomates ? Toute la question…
On se dirige vers l’ancienne Roubine Royale transformée en canal de Beaucaire à Aigues-Mortes. Il nous suffit maintenant de nous laisser aller le long du canal pour rejoindre le Port qui n’était qu’une petite halte pour le transbordement des barriques de vin et autres marchandises. Aujourd’hui il renaît avec le tourisme fluvial.
On a bien marché, on a bien papoté, on a bien échangé, on a bien rigolé… malgré que nous avons appliqué les gestes barrières au Covid-19 qui a été bien mis de côté par cette petite « balade parenthèse » !
Cotation : DJB2 – 10 km – 100 m dénivelé – 12 randonneurs.