Voir ici les photos de notre randonnée à St Etienne du Gres
8 filles ce matin. On prend la piste de la maison de la Cabane du Garde mais on bifurque avant vers le nord. Nous sommes sur des sentiers bien ombragés, il fait bon et la bise de ses derniers jours a augmenté de volume.
Montées, descentes, re-montées et re-descentes seront au programme de la matinée, mais pas de souci on avance toujours en une bonne cadence.
On pense se diriger dans une combe pour prendre le sentier du chemin de croix de Notre-Dame-du-château, une propriété privée nous invite à faire demi-tour mais sans baisser les bras on trouve d’autres chemins pour y arriver.
C’est ainsi que l’on rencontre la « Belle Briançonne » ! Enfin, plutôt une représentation en faïence de Moustier d’une Vierge à l’Enfant.
Il faut savoir que, chaque année, le cinquième dimanche après Pâques, les tarasconnais vont chercher la statue de la « Belle Briançonne » dans sa chapelle de Saint-Etienne-du-Grès pour la rapporter à Tarascon où elle est accueillie solennellement en la collégiale royale Sainte-Marthe. Elle y est vénérée pendant quarante jours avant d’être rapportée dans son sanctuaire. En effet, Notre-Dame du Château est une Vierge à l’Enfant, en bois, appelée “la Belle Briançonne”, car, selon la tradition, elle aurait été amenée de Briançon à Tarascon par un moine, nommé Imbert, vers 1350. De son côté, la tradition alpine dit qu’elle serait sculptée dans un cep de vigne des Vigneaux, un village en Vallouise non loin de Briançon (Hautes-Alpes). La transhumance des moutons, qui dura des siècles, entre le pays d’Arles (la Crau) et les vallées alpestres, pourrait expliquer ce très long “voyage”. La « Belle Briançonne” est conservée depuis le XIV e siècle dans cette chapelle, sur la colline qui domine Saint-Étienne-du-Grés.
Nous montons à la Chapelle et, bien sûr, à la table d’orientation, avant de redescendre et de visiter un habitat troglodytique.
Les conversations sont bien animées, les sentiers défilent sous nos pas, il faut se poser quelquefois pour admirer de fabuleux paysages.
Nous retrouvons le croisement de Plan Redon pour prendre une nouvelle piste toujours bien ombragée avant de rejoindre la Cabane du Garde puis nos voitures bien heureuses de cette balade accompagnée du chant des cigales.
Cotation : 11.2 km – 550 m de dénivelé – 8 randonneuses.