Voir ici les photos de notre randonnée à Meynes.
Le lieu de notre rendez-vous de ce matin est cher à notre cœur ! Merci Néné pour les bons conseils. Vous l’avez compris notre randonnée de ce jour démarre à Meynes. Il fait chaud : la canicule est annoncée !
Nous nous dirigeons vers « Le Paradis » et déjà la bonne ambiance habituelle est de retour et les conversations sont animées.
Nous approchons des coteaux de Molières où nous évoquons l’histoire de Jean-Baptiste Poquelin qui a eu besoin de « boire un petit coup » pour avoir le courage de déclarer sa flamme à Madeleine Béjart. Ce serait, dit-on, en souvenir de cet élan amoureux qu’il aurait pris le nom de Molières !
On continue jusqu’au Moure de Milan où nous faisons une petite pause avant de descendre jusqu’à Font Cluse.
On raconte que lors de la bataille que Charles Martel a menée contre les Sarrasins dans la basse vallée du Gardon, des soldats ont lavé leurs blessures à cette source. Miracle ! La cicatrisation a tellement été rapide que Charles Martel a fait creuser un grand bassin couvert. Depuis cette fontaine porte le nom de Font Cluse.
Nous remontons par le même chemin avec une petite variante pour retrouver le Moure de Milan et continuer jusqu’à Bassargues. De grands arbres nous offrent leur ombre ici et là, la vue se dégage sur le château de Montfrin mais aussi sur les collines de Beaucaire.
Le tronçon suivant n’est pas très agréable : de la route ! Mais on y trouve un peu d’ombre, et comme on est ensemble et qu’on papote tous, en fait nous en avons un souvenir assez vague.
Au faubourg du Pont de Montfrin on trouve une ombre profonde mais cela ne nous empêche pas de garder la cadence, dommage pour ceux qui veulent s’intéresser à la faune et à la flore particulière de ce lieu.
On continue ainsi jusqu’au Mas de l’Ilhon.
Juste un peu avant un joli petit pont sur un canal, on fait notre pause rafraichissante… qui ne dure pas longtemps.
Qui veut acheter de la viande, des fruits et des légumes ? Tout semble de bien bonne qualité !
Nous traversons le Mas de l’Ilhon. Pas question de baisser notre rythme… l’ombre nous poursuit jusqu’aux voitures qui sont toutes proches. Il est tout juste 11h, on a bien marché.
Cela a été une petite balade, mais juste comme il fallait par cette grosse chaleur car on s’est arrété avant d’avoir à en souffrir.
Cotation : 10,8 km – 150 m dénivelé – 13 randonneurs.