Voir ici les photos de notre randonnée à St Maximin.
Enfin ! Nous voici masqués, les mains lavées mais tellement heureux.
Pour cette première de la saison et après cette trêve prolongée pour cause de confinement nous partons de St Maximin, à côté d’Uzès pour découvrir un tronçon du fameux aqueduc qui transportait l’eau d’Uzès à Nîmes en passant par le Pont du Gard. Il faut un peu d’imagination car l’aqueduc est bien protégé sous terre.
On arrive, par de beaux chemins bordés de murets de pierre à une capitelle où nous faisons la première pause « fleurette ».
On se laisse emporter par de beaux sentiers bien arborés avec sous nos pieds la marque de Compagnons tailleurs de pierre, d’un château, une rivière, de beaux moulins restaurés, une source… avant de grimper pour arriver au pied du jardin de l’évêché d’Uzès.
Nous nous abstenons d’aller en ville : il faudrait remettre les masques et il commence à faire bien chaud.
On descend donc par une pente un peu raide rejoindre la fraicheur de la rivière et des grands platanes. On a bien envie de se poser là un moment. La rivière, les canards, les oies, l’ombre, les sièges, la fontaine d’Eure…
On décide de monter, avant le repas, à la table d’orientation.
Une fois arrivés, on ne se bouscule pas pour voir le panorama, on cherche l’ombre et on ouvre nos sacs pour un repas revigorant. Il n’est pas tard, juste midi mais on avait tellement pris l’habitude de la grasse matinée que la fringale talonnait quelques randonneurs…
On reprend notre cheminement vers 13 h, de larges pistes, un peu d’ombre avant de s’enfoncer dans la garrigue où les vestiges d’une exploitation agricole nous interpellent. On admire ces constructions d’antan. On est dans le chemin des Chaussettes au milieu des chênes verts.
En poursuivant sur un sentier qui remonte sur un plateau, on aperçoit quelques colchiques qui nous donnent l’impression que nous arrivons à l’automne, une douce brise nous encourage, et on arrive ainsi à St Maximin sans encombre.
On s’intéresse à un château. Serait-ce celui ou Racine, le célèbre écrivain aurait été hébergé chez son oncle ?
La réponse n’est pas à l’ordre du jour : il fait quand même très chaud !
C’est donc sans demander notre reste qu’on reprend nos masques pour monter dans les voitures toutes fenêtres ouvertes et rentrer à Beaucaire très heureux d’avoir enfin pu retrouver nos sentiers !
Cotation : JB2 – 12 km – 360 m dénivelé – 13 randonneurs.
(Charles, Annie, Daniel, Marithé, Yves, Marilyne, Irène, Raphaël, Catherine, Brigitte, Michelle E., Ghislaine (une nouvelle) et notre animatrice du jour, Michèle).