Ce matin nous n’étions vraiment pas nombreux, mais nous sommes quand même partis.
Un parking sous l’autoroute. Du vent, mais pas trop. Nous commençons par longer une belle vigne puis virage à droite et nous rentrons tout de suite dans la combe. Pour agrémenter ce début je décide de m’orienter avec la boussole et de définir le tracé en suivant un azimut. Bon exercice.
Nous suivons un chemin étroit entouré de broussailles. En fin de compte être petit c’est pas mal. Le chemin n’est pas fait pour les plus de 1m70. Enfin une compensation. Nous longeons le mur d’escalade et le chemin grimpe peu, entouré de « falaises ».
La boussole nous guide et nous atteignons le haut du parcours . Nous sommes sous la ligne EDF. Vers la droite le trou des Camisards ( 1km aller-retour) . C’est pas évident mais c’est l’occasion de faire un petit rappel sur la guerre des camisards.
La guerre des Camisards :
La guerre des Cévennes ou guerre des Camisards est un soulèvement de paysans protestants dans les Cévenens et Bas-sous le règne de Louis XIV.
Le soulèvement a pour origine la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 qui provoqua les premiers troubles qui durèrent jusqu’en 1711.
Les combats furent particulièrement nombreux de septembre 1702 à avril 1704.
À partir de janvier 1703, les insurgés protestants, surnommés les « fanatiques » par les royaux, prennent progressivement le nom de camisards.
Les camisards sont généralement des paysans ou des tondeurs de moutons et cardeurs de laine, dont la moyenne d’âge se situe entre 20 et 25 ans.
Géographiquement l’insurrection a commencé dans le massif du Bougès, situé le long de la bordure sud-est de l’actuel département de la Lozère (Hautes-Cévennes) puis s’est répandue dans l’actuel département du Gard (Basses-Cévennes) à l’exception du territoire situé à l’est d’une ligne allant de Nîmes à Barjac et au nord d’une ligne entre Génolhac et St Ambroix. Bilan Humain de la guerre
Selon l’historien Pierre Rolland, sur les 7500 à 10000 camisards qui ont pris part à la guerre, au moins 2000 sont morts au combat et 1000 ont été exécutés sommairement, 200 ont été exécutés après jugement, par pendaison, supplice de la roue et bûcher. 2000 ont été emprisonnés ou envoyés à l’armée et 200 condamnés aux galères.
Pour les rescapés 1000 à 1200 se sont rendus en 1704, beaucoup se sont exilés en Suisse.
Puis nous partons le long de la ferme solaire. Il y en a de partout maintenant. Il faut savoir qu’en moyenne une puissance de 1000MW-crète fournit l’électricité à 1000 personnes. Ces fermes dans le Gard sont toutes la propriété de sociétés industrielles à l’exception de la ferme d’Aubé qui a été réalisée avec des fonds publics.
Par la suite nous suivons le GR 63 sur le plateau. Le soleil mais le Mistral est devenu plus fort. Nous remettons nos vestes. Puis rapidement nous retrouvons la descente vers le parking. Descente peu agréable car le chemin est parsemé de pierre. Il faut faite attention où nous posons les pieds.
Nous arrivons à la voiture et là, surprise, nous avons fait 13 km en 3 h. Mais nous n’étions que 2.
Nous nous sommes régalés car nous avons marché certes , mais nous avons échangé plein de choses et puis nous avons aussi pique-niqué à la maison.
Raphaël.
Cotation : JB2-JB3 . 13 km et 132 m de dénivelé. Randonneurs : Brigitte et Raphaël