Voir ici les photos de notre randonnée à Saint-Rémy de Provence
On a prévu une balade autour des reproductions des œuvres de Van Gogh peintes lors de son séjour à Saint-Paul de Mausole. Mais… Voilà, tout le monde veut marcher… marcher !
Donc nous voici sur un tronçon de la voie Domitienne, sur le GR 6 en direction d’Eygalières. On rencontre trois randonneurs de Six Fours qui font une reconnaissance pour un séjour rando dans les Alpilles, échanges conviviaux et chacun continue son chemin. On a dépassé la croix des Vertus et on est à La Gardy pour s’enfoncer dans une pinède bien sympathique… Mais les discussions sont très animées et on ne sait pas si les randonneurs du jour sont nombreux a admirer le beau point de vue !?
L’ambiance souriante et.. sportive avec Jean, devant qui mène la cadence ! On suit la « Grosse Galine », petit calan au pied des Alpilles. Plus loin on découvre les crêtes qui semblent nous appeler pour une rando prochaine.
On bifurque sur un large chemin de terre qui longe le Mourre[1] de Durand-Viret où l’on découvre des pierres levées et couchées : on croirait voir la reproduction de Stonehenge !
Notre train file toujours pour se retrouver à nouveau à la Gardy, la boucle est bouclée on peut faire une pause… Très courte SVP : on a envie de marcher !
Derrière l’Hôpital de Saint-Paul, on s’engage dans le sentier le long de la muraille : il faut quand même s’intéresser à Van-Gogh ! Vous savez qu’il y a des « têtus » dans le groupe ! On arrive aux Arènes pour remonter en suivant les clous « Vincent » qui matérialisent le sentier « Sur les Pas de Van Gogh », on admire quelques reproductions.
Le retour aux voitures est un peu mélancolique, une fois de plus la séparation est difficile….
Mélancolique… Comme le temps où on nous avait promis la pluie mais qui s’est soldé par un beau soleil au départ pour maintenant nous donner un ciel plein de nuages et une lumière bien particulière. Croyez-vous qu’elle aurait inspiré Vincent ?
Cotation : A1 DJ – 9 km – dénivelé 100 m – 21 randonneurs.
[1] Mourre : signifie en provençal un mamelon ou un petit mont, le groin du porc et c’est aussi une salade (arrucat –voir l’herbier des curieux-) qui une fois coupée se recroqueville sur elle-même (comme la main du voleur).