Voir ici les photos de Yves concernant notre randonnée à Orgon.
A notre arrivée à Orgon le parking prévu est plein. Pas de problème nous nous transférons au parking de Néné. Tout le monde a une pensée pour lui. Cette rando, nous l’avons faite avec lui et chacun se rappelle une anecdote à son sujet. Courage Néné!
Nous remontons l’avenue Georges Costes pour passer devant le musée Urgonia.
Cette ancienne prison a été transformée en musée. On y trouve les vestiges laissés par les hommes depuis 10000 ans dans ce coin. Aussi un cortège d’animaux fossilisés et l’histoire de ce calcaire urgonien, d’une blancheur remarquable que l’on exploite encore tout près dans une immense carrière.
Nous laissons la mairie sur notre gauche et nous grimpons par le chemin de l’oratoire.
Nous admirons au passage les oratoires du 16ième sur notre chemin avant de déboucher sur le parvis de la chapelle de Notre Dame de Beauregard. Nous profitons de ce havre de paix , sans vent, pour déambuler dans cette chapelle du 19ième siècle. Du parvis une belle vue sur la vallée de la Durance s’offre à nous. Nous grimpons plus haut au niveau de la vigie pour atteindre la table d’orientation où nous essayons de nous y retrouver.
Nous repartons par la route goudronnée , puis descendons par un sentier pierreux vers la vallée heureuse. Personne ne profite des installations de ski nautique. Aucun volontaire parmi nous pour essayer. Et nous reparlons de Néné. Il s’était garé là et pas nous . Nous nous sommes cherchés pendant une heure , mais l’histoire s’est bien finie.
Maintenant nous filons sur le plateau afin de trouver la tour de Chappe. Cet ingénieur français créa le télégraphe aérien. Grace à des tours espacées de 12 km au maximum les messages circulaient via des signaux. Ils disposaient de 8464 mots différents. Yves vous expliquera un jour comment on en arrive là. L’aérien allait beaucoup, beaucoup plus vite que le cheval au galop
Grace à ce système ingénieux la nouvelle de la prise du Quesnoy prise du 15 août 1794 et celle de la reddition de la ville de Condé le 30 août 1794 furent ainsi connues à Paris, à la Convention, en quelques minutes.
A partir de là nous marchons sur une large piste tout en profitant des paysages somptueux qui s’offrent à nous. Le but immédiat est de trouver un coin au soleil et à l’abri du vent. Pour cela nous avons un expert en la personne de Didier. Une longue pause régénératrice nous revigore. Je ne vous raconte pas tout , mais je vous laisse le deviner.
Retour vers Orgon avec un bon Mistral de face , mais le rythme est bon . Nous sommes plein d’énergie. Un sentier forestier nous conduit une dernière fois au bord des crètes. Un paysage de pics rocheux découpés est éclairé par la lune . Et oui, elle est déjà là. Nous retrouvons Orgon, ville étrange qui ne semble pas habitée tant on n’a rencontré personne. Tant pis, nous nous avons fait une belle rando. A lundi prochain
Raphaël.
Cotation – JB4 – 18,4 km – 490 m de dénivelé