Encore une belle journée qui s’annonce pour cette randonnée vers les Aiguières.
Qui dit « aigues » dit « eau », mais à peine sorti du hameau du Cal, point de départ de notre balade, nous traversons par 2 fois un ruisseau complètement à sec. Nous empruntons ensuite un chemin qui s’élève rapidement en nous dévoilant de belles vues sur les Cévennes et sur le mont Lozère. Arrivés sur la crête, nous découvrons en face de nous le Mont Bouquet. Nous continuons notre chemin jusqu’à surplomber le « valat de Seguissou » au fond du ravin. Après une descente abrupte dans les éboulis et quelques passages un peu « techniques », nous rejoignons les marmites des aiguières malheureusement complètement à sec. On peut cependant admirer la beauté du lieu et s’imaginer les cascades qui plongeront dans ces énormes trous creusés dans le rocher quand les pluies d’automne auront réalimenté les sources et les rivières. Nous remontons sur quelques centaines de mètres le lit du ruisseau puis nous le quittons par un petit sentier caché au milieu de la végétation.
C’est l’heure du casse-croute que les randonneurs apprécient après tous ces efforts.
Après la pause, nous continuons notre chemin en laissant sur notre droite le sentier qui mène aux grandes Aiguières que nous nous réservons pour une future randonnée….
Nous rencontrons un troupeau de moutons gardés par un Patou débonnaire et un gros berger d’Anatolie plus curieux de venir renifler nos sacs que de faire leur travail.
Nous rejoignons un grand chemin, passons à proximité des ruines du château d’Allègres, destination d’une de nos randos de l’an dernier.
Nous rejoignons la Bégude, puis après Arlende, nous abordons la dernière petite difficulté de la journée, un petit sentier qui serpente a flanc de colline et qui nous fait découvrir à nouveau de superbes vues sur les Cévennes et retour à notre point de départ.
Merci à Néné et à tous les randonneurs pour cette belle journée pleine de découvertes et de bonne humeur.
Hubert.
Il y a fort longtemps un vaste plateau s’étendait autour de St Peyre. La mer de l’ère secondaire y déposa d’importants sédiments avant de se retirer. Plus tard, lors d’une période de réchauffement humide, rivières et torrents ont creusé leur chemin dans ce calcaire urgonien pour former les gorges.
Aujourd’hui encore le Séguissous poursuit cette érosion et crée marmites, toboggans, vasques et cascades. Il transporte de l’argile qui colmate et imperméabilise les bassins, avant de se perdre légèrement en aval….
Cotation : 13 km – 400 m dénivelé – quelques passages difficiles – 17 randonneurs.