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Notre rendez-vous de ce matin est au parking du cimetière juif de St-Rémy de Provence. Ce cimetière daterait de 1400 comme l’indique le panneau. C’était un champ mortuaire dans lesquels étaient inhumés les défunts de la communauté juive de St Rémy qui était assez importante à l’époque. La dernière inhumation a eue lieu en 1910. Le cimetière comporte une soixantaine de tombes et il est protégé par un mur et surtout par une inscription au titre des monuments historiques. Nous observons aussi la stèle à la mémoire de 250 réfugiés politiques espagnols ainsi qu’à ceux qui les ont aidés, puis nous nous retrouvons au pas de charge sur la voie Domitia. Cette voie est une voie romaine construite à partir de 118 av J.C. pour relier l’Italie à la péninsule ibérique.
S’en est terminé de l’histoire pour aujourd’hui lorsqu’on bifurque pour quelques centaines de mètres sur du bitume avant de nous retrouver dans l’entrée du gaudre de Varample. Un gaudre, comme chacun le sait, désigne dans les Alpilles, un petit ruisseau. Le Sandre (Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, appelé communément le « Sandre ») en dénombre plus de 30 dans le massif.
Nous voici donc sur une large piste qui monte tranquillement et à part le site d’escalade et le temps maussade il n’y a rien de particulier à noter sinon la bonne humeur, les beaux sourires et les conversations animées du groupe.
On arrive ainsi sur une autre piste au niveau d’une citerne. Cette piste a été empruntée il n’y a pas très longtemps par quelques membres du groupe et chacun sait qu’elle mène au Lac des Peiroou. Nous allons y admirer les belles couleurs de l’automne qui se reflètent dans l’eau…
On prend un chemin qui nous fait prendre tout droit après avoir traversé la petite route du lac. Nous voici dans le site de La Verdière à découvrir quelques mas perdus dans la montagne et à cheminer pour trouver le ravin des Peiroulets où Van Gogh aurait peint un tableau. C’est le but de notre aventure. Nous trouvons la source, les rochers mais le paysage ne ressemble pas vraiment à l’œuvre de l’artiste. Tant pis, le site est bucolique et nous profitons du lieu sans arrière pensée.
Nous arrivons sur la voie Domitia par le chemin de « Panouilles » (mot qui désigne un épi de maïs ou un gentil « nigaud ») bienheureux, bien sûr, de notre périple en chemin buissonniers mais surtout heureux d’échapper à la pluie qui saupoudre le pare-brise dès que nous sommes dans les voitures ! Mais nous ne nous réjouissons pas trop : il ne va pas beaucoup pleuvoir, encore une fois nous allons passer au travers !
Cotation : B2 DJ – 9 km -230 m dénivelé – 22 randonneurs.