L’ermitage de Lirac

Voir ici les photos de notre randonnée à Lirac.

Direction Lirac, lieu où nous devions rejoindre le « pays » de Françoise  pour lui éviter quelquefois la route jusqu’à Beaucaire…. Mais aujourd’hui elle est malade.  Nous lui souhaitons de tout coeur qu’elle se remette bien vite….

Sous un beau soleil,  nous sommes vite sur le chemin qui amène au Château de Ségriès qui serait, d’après le panneau, à l’origine de l’appellation contrôlée des vins de Lirac. Aujourd’hui le bâtiment est plutôt mal en point et pas très accueillant mais ce n’est pas très grave car de toute façon des conversations animées et chaleureuses battent le plein. On remarque à peine l’erreur d’aiguillage, sur quelques mètres, seulement avant de s’enfoncer dans un paysage de garrigue, bien balisé et merci à nos baliseurs mais… une balise sur un morceau de bois au sol ou sur une pierre, c’est un peu exagéré !

D’une vigne, typique du paysage liracois (avec ses cailloux !), nous pouvons apercevoir le Mont Ventoux enneigé mais pas le Mont Blanc qui se cache derrière quelques nuages qui arrivent sur nous au galop.

Nous continuons dans cette campagne de garrigue ponctuée de vignes jusqu’à apercevoir sur une colline une drôle de construction, bien jolie, accrochée à une colline. Il s’agit de l’ermitage de la Sainte-Baume de Lirac que nous allons découvrir en quelques enjambées… L’histoire : en 1647, Joseph Queyranne, habitant de Lirac, a trouvé dans un petit trou du rocher, une image de la Sainte-Vierge tenant son fils sur le bras droit.  A la suite de cette découverte, l’archevêque a  ordonné la construction d’une chapelle et donné un nom à la statue : « Notre Dame de Consolation ». Joseph Queyranne qui, à la suite de cette découverte a été guéri  d’une forme d’épilepsie, a fait le vœu de vivre dans la grotte en ermite. Un ermitage a donc été construit, puis agrandi en 1712. On venait à la chapelle implorer la guérison des malades. Quelques temps après, souffrant…  de solitude (!), l’ermite s’en est retourné au village. La paroisse doit donc  aller en procession à la Ste-Baume trois fois par an, en compensation du vœu qui n’avait pas été tenu.

Une petite pause  et nous retournons à Lirac admirer le beau lavoir mais si triste aujourd’hui : toujours cette sècheresse qui  corrompt la beauté de ces sites !

On continue pour découvrir une litre… Non pas un litre de vin de Lirac, une litre funéraire (ou litre funèbre ou aussi litre seigneuriale) qui est une bande noire posée à l’intérieur ou à l’extérieur d’une église pour honorer un défunt (appelée aussi ceinture funèbre ou ceinture de deuil). Nous ne pouvons pas voir celle-ci qui se cache dans la crypte non ouverte au public mais nous savons où nous pourrons en trouver une autre.

Petite balade, pas très longue car la nuit arrive vite en cette saison, mais toujours de bien beaux moments en si belle compagnie !

Cotation : A1 DJ – 7 km  –  180 m dénivelé – 19 randonneurs.