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Nous sommes à Istres, le soleil, un beau ciel bleu, du vent, et plein de… sourires. Nous commençons par visiter la jolie chapelle St Sulpice, édifice majeur de l’art roman provençal et classée aux monuments historiques. Elle possédait une annexe portant le nom de Maladière car cet endroit servait d’hôpital pour les lépreux du XVème au XVIIIe siècle avant son transfert dans La Crau. Une lanterne des morts témoigne de veillées funèbres avant l’inhumation (une flamme rendait en fait un dernier hommage au défunt…). Aujourd’hui la chapelle accueille des expositions temporaires.
Nous nous dirigeons vers l’étang de l’Olivier pour entrer dans l’univers Art Zoo Istres ! Nous voici vivre une aventure insolite en empruntant les chemins du Parc à la rencontre de Safa la Girafe, Ibérico le Taureau ou bien encore Michka l’Ours…. Ils sont douze à être joyeux de se retrouver dans ce parc où un nombreux public vient à leur rencontre. Enfin, pour l’instant nous sommes les seuls !
Nous les quittons par un sentier qui longe l’étang : Attention aux Vagues ! On le contourne par la droite, mouettes rieuses, canards joyeux, cygnes (blancs et noirs) sont en perpétuels mouvements. La suite n’est pas très agréable : passage urbain avant de rejoindre un belvédère : nous sommes en balcon sur l’étang de Berre !
On se dirige vers la plage de la Romaniquette pour… se baigner ! Non, il ne faut pas exagérer nous sommes en janvier. Nous laissons le chemin descendre à la plage, mais nous prenons un sentier forestier qui longe l’étang de Berre. On quitte les vestes et on admire le paysage : les pins, la mer (pardon, l’étang de Berre) le ciel bleu et la douceur du temps. On est heureux !
On profite au maximum de ce paysage côtier aussi pour notre pause repas… que l’on prolonge plus que de coutume. Il faut dire que le festin est digne d’un roi ! Merci Emilie pour ta couronne : délicieuse ! On s’est régalés. Le café était bon et… le thé ! (enfin on ne sait pas vraiment si s’était du thé !)
La suite devrait être difficile, les explications du topo un peu confuses mais… avant de réfléchir ou même avant de sortir le GPS, un autochtone nous indique notre chemin : vous prenez celui-ci, restez sur la gauche sinon vous aurez des falaises raides à remonter, et puis vous continuez par la droite entre la route à deux voies et les falaises.
On a avancé dans une belle forêt mais à un endroit elle a été brûlée. C’est très joli quand même, on y trouve des rochers roses, et assez vite la verdure a repris le dessus…
Après avoir déambulé sur le plateau nous retrouvons les trottoirs et la ville, traversons un immense centre culturel, puis longeons une route… Cela sur pas grande distance, car nous voici sur un lieu panoramique pour admirer l’étang de Berre. On fait le point : Sainte Victoire, Vitrolles, les montagnes de Pagnol… Le sentier se poursuit en longeant le littoral mais cette fois-ci bien en hauteur mais personne n’a le vertige.
On déambule encore dans un parc puis on rentre dans le centre ancien pour visiter Notre-Dame-de-Beauvoir où l’on apprend que les Istréens s’étaient révoltés contre le fait de grimper si haut pour assister à un enterrement…. Nous regagnons le minibus en passant par la Porte d’Arles pour sortir des remparts qui protégeaient un village seigneurial.
Le retour est assez animé : personne ne connaissait la ville d’Istres et donc c’était une belle découverte, les très nombreux parcs, de très grandes structures sportives, culturelles et, on ne s’y attendait pas, Istres est une grande ville !
Cotation : B2 J – 14 km – 300 m dénivelée – 8 randonneurs.