Voir ici les photos de notre randonnée à Meynes et Montfrin.
C’est parti ! La 19ème saison de la Culturothèque est lancée par une randonnée très estivale ! Après les effusions des retrouvailles, nous prenons le chemin du Paradis pour rejoindre les coteaux de Cabanis et le Moure de Milan, tout en contrebas des coteaux des Molières. Un peu de discipline pour aller à la célèbre fontaine de Font-Cluse où André nous raconte que lors de la bataille que Charles Martel a mené contre les Sarrasins dans la basse vallée du Gardon, des soldats ont lavé leurs blessures à une source et… La cicatrisation a été si rapide que l’on a depuis reconnu les vertus particulières de cette source. C’est Charles Martel qui a fait creuser le grand bassin en recouvrant la fontaine d’où le nom de Font-Cluse. Charlemagne, François 1er , Marguerite de Valois, Louis XIII et bien d’autres sont venus aussi y prendre les eaux et… même, d’après André, Louis XIV serait né grâce aux vertus des eaux de cette fontaine !
A Montfrin nous découvrons la commanderie Templière de St Jean et la stèle dédiée à Madeleine Béjart et à une certain Jean-Baptiste Poquelin qui aurait pris le nom de Molière grâce au vin des coteaux du même nom qui, alors qu’il était pompette, lui a permis de déclarer sa flamme à Madeleine !
Nous continuons vers le château en passant par les rochers qui longent le Parc mais, pouvant mieux l’admirer au pied de la table d’orientation nous faisons une petite pause. Il s’agit d’une grande et belle maison au passé riche et lointain qui vit au milieu du village qu’elle avait pour fonctions jadis de protéger. D’illustres personnages y sont passés, François d’Assise, Saint-Louis, Louis XIII et Molière comme on l’a déjà évoqué.
Sur la colline de Montagnac, nous arrivons à l’emplacement d’une ancienne carrière de calcaire, le site de la Baume, qui abrite de petites niches creusées dans la roche. Ces niches recevaient des ruches dont l’origine n’est pas précisément datée mais dont le nombre élevé (76) en ferait le plus grand rucher, ou « apié » de France. Et le tunnel ? 10% du trésor des Templiers doivent revenir à Michèle… N’oubliez pas !
Pour la pause repas nous nous dirigeons vers les berges du Gardon, à la fraîcheur de la végétation riveraine particulière des milieux humides (frênes, peupliers, aulnes, saules….). Repas bien animé, bien sûr, et quelques souvenirs de notre chemin de Compostelle nous sont distribués ainsi que d’autres friandises !
Il fait chaud, très chaud pour la suite de notre balade. Heureusement que nous trouvons l’ombre de grands platanes en nous dirigeant vers le Mas de l’Ilon. De plus en plus chaud pour le dernier tronçon qui nous ramène au parking. Heureusement que la randonnée a été amputée de quelques kms, nous aurions bien souffert, alors que nous avons bien pu ainsi savourer notre première randonnée de la saison !
Cotation : B2 J – 14.5 km – 207 m dénivelé – 25 randonneurs.