Voir ici les photos de notre randonnée au Pont du Gard.
Encore du vent ce matin, ces temps-ci on bat tous les records en matière de jours ventés d’affilés … Mais on est au rdv, confiants pour trouver des sentiers bien abrités.
C’est de la Fontaine de Saint-Bonnet du Gard que démarre la balade pour vite monter et apercevoir, déjà, un vestige de l’aqueduc romain qui emmenait l’eau d’Uzès à Nîmes. Sur le plateau du Sablas on sent le soleil qui réchauffe le dos et on s’aperçoit, aussi, que les arbousiers sont très chargés en bourgeons, nous aurons l’automne prochain quelques belles récoltes.
Les pistes sont larges, pas trop de dénivelé, donc on peu converser gaiement jusqu’à atteindre la forêt de chênes verts et d’arbousiers qui nous permettrait de descendre direct sur le « pont du Gard ». Il n’en est pas question, une petite variante s’invite au programme avec une sente très sympathique sauf à la fin où il faut s’aider de nos fesses. Gare aux pantalons troués !
On admire un nouveau tronçon ruiné de l’aqueduc et on redescend vers la grotte de la Salpêtrière. Il s’agit aujourd’hui d’un abri sous roche profond qui a livré l’une des stratigraphies les plus complètes du Paléolithique supérieur. Il est même le site éponyme du Salpêtrien.
Nous allons admirer un panorama plongeant sur l’aqueduc puis nous le suivons pour trouver un large cercle où André nous précise qu’ici les romains y avaient construit un des systèmes de régulateurs qui comprenaient des ouvrages hydrauliques avec des cascades de puits de rupture et de ponceaux.
Nous continuons à marcher sur une partie de l’aqueduc ruiné puis nous bifurquons pour revenir vers le Pont du Gard et monter ensuite par Combe Roussière où nous trouvons encore (et encore…) des vestiges de l’aqueduc avant d’arriver au Sablas où nous pouvons redescendre sur St Bonnet du Gard avec une belle vue sur sa chapelle fortifiée.
Cotation : B2DJ – 9 km – 320 m dénivelé – 15 randonneurs.