Voir ici les photos de notre randonnée aux Angles
Rdv sur notre parking bien gardé par les GJ, il fait un grand soleil, le ciel est d’un bleu éclatant et nous nous engageons sur la piste qui mène à… la déchèterie (mais nous n’y allons pas, bien sûr !). Une mare devait nous accueillir mais elle est à sec. Nous suivons un long moment la voie TCG, lorsque nous la traversons nous avons une belle vue sur le vieux village des Angles, le Palais des Papes, les Alpilles, le Luberon et, bien sûr, le Mont Ventoux. On avance vite, on a hâte de découvrir ce fameux château qui a motivé notre balade du jour.
Malheureusement lorsque nous en sommes proche une barrière nous en interdit l’accès.
Le château des Issards est situé en contrefort de la colline qui domine la Durance que nous apercevons. Il est carré et flanqué de quatre tours. L’entrée s’effectue par le sud et elle possède deux tours crénelées à mâchicoulis du XIXe siècle avec une cour fermée. Etant à l’arrière du château nous ne voyons rien, mais notre imagination nous laisse nous transporter dans la cour fermée… A l’angle sud-ouest la tour carrée est l’ancienne tour de guet du XIIIe siècle. Cité au XIIIe siècle par Raymond et Guillaume d’Aramon qui vendent la quatrième partie à Vayran et Pierre Bermond co-seigneurs vassaux du comte de Toulouse, il passe au roi de France en 1299. Le roi Philippe le Bel cite la seigneurie des Issarts en toute justice d’où intervient la construction du château. Au XIVe siècle la copropriété est partagée entre les Rostang de Venasque et Lauger de Bermond. Helie de Sade, qui en 1979 possède la moitié, fait donation à Jean du Chemin et passe par alliance et héritage au XVIe siècle à la famille de Galéan, et au XVIIe siècle par alliance le château passe ensuite aux Galéan Forbin. Aujourd’hui encore le château est la propriété de la famille de Forbin….
Un peu déçus de n’avoir pu l’approcher, nous continuons dans une jolie forêt qui se dégage pour nous permettre quand même d’apercevoir les tours à contre-jour…
Le chemin est toujours bien sympathique, une bergerie attire notre attention et l’on arrive ainsi au Mas de Queiraud. On visite de loin en restant bien sur la piste qui bifurque pour retrouver la ligne TGV.
Ici il y a quelques montées et descentes, quelquefois nous nous trouvons entre les deux lignes TGV (l‘une pour Lyon, l’autre vers Nîmes) mais si les images proches ne sont pas au top, nous avons toujours de très beaux panoramas.
Nous avons bien marché ce qui nous fait un retour assez tôt à Beaucaire, l’estomac dans les talons. On réalise enfin qu’on a pas fait de pause gourmande !…
Cotation : B2DJ – 9 km – 200 m dénivelé – 11 randonneurs.