Voir ici les photos de notre randonnée à Castries.
Le minibus file sur l’autoroute, nous sommes très rapidement à Castries. Après avoir « ajusté » les sacs à dos de « traviole » on se dirige vers le fameux château et ses jardins enregistrés comme le « Versailles du Languedoc » : tout est fermé, en travaux ! On trouve très rapidement l’arrivée de l’aqueduc qui amène l’eau au Château. Imaginé par Paul Riquet, cet aqueduc, imposant ouvrage, serpente au sol ou en aérien. Avec un dénivelé de 3 mètres pour une longueur de 6 822 mètres, il conduisait l’eau au parc du château de Castries.
Nous voici donc sur un itinéraire qui nous entraîne au domaine de Fondespierre par de jolis chemins. On fait le tour de cet ancien mas agricole gallo-romain où l’on trouve des murs d’enceintes et un étonnant rucher en pierre. Nous reprenons notre cheminement au niveau de parcelles de jardins familiaux et ensuite des olivettes de part et d’autre.
Maintenant nous longeons une grande allée de platanes centenaires avant de nous élever tranquillement vers un beau point de vue sur le château de Castries et traverser l’aqueduc au niveau du sol. Notre itinéraire frôle la mystérieuse Capelette jusqu’à ce qu’un jeune couple de randonneurs nous en dévoile ses mystères : « Cette petite chapelle a une légende… dans le courant du XVIIIe siècle, un jeune couple avec son bébé a été pris dans la tourmente d’un orage d’une rare violence, dans cette garrigue hostile par une nuit noire… Pris de peur mais plein de foi, ils ont prié Dieu de les aider à trouver un abri et de les épargner de ce terrible orage.. Au détour du chemin une capitelle se présente à eux. Ils passent la nuit dans cet endroit en priant… au petit jour, le ciel était redevenu serein… En remerciement ils ont juré de revenir transformer cette capitelle en capelette (petite chapelle). Ils ont donc surélevé la capitelle d’un Dôme… et c’est devenu un endroit de recueillement et de protection… les années ont passé, la capelette est laissée à l’abandon, squattée avant de redevenir un lieu de visite à un détour de chemin… ». L’intérieur est très austère… la niche de La Vierge Marie est vide…
Après cet intermède nous poursuivons vers le « romantique » pont des Tourilles où l’on fait la pause repas enchantés par le doux murmure de la rivière… A l’origine ce pont était composé de trois arches, mais nous n’en voyons qu’une seule, de style roman, en parfait état pour enjamber la Cadoule. Les abords arborés en font un endroit très « romantique » (tiens… on se répète !) nous permettant de passer un agréable moment… On pense que ce pont était construit sur le chemin qui reliait les propriétés des Templiers de Meyrargues (Vendargues), Bannières et St-Jean de l’Arbousier de Castries.
La cadence du pas s’accélère malgré les jolis sentiers et l’arrêt à une vigne où nous avons mesuré un pied de 17 m de long !
Nous arrivons donc assez rapidement à Castries en suivant un bon moment les arches aériennes de l’aqueduc pour retourner au cœur médiéval du village en se laissant guider dans les rues étroites et pleines de charmes, ses vieilles demeures bâties sur de magnifiques caves voûtées, ses anciennes halles, son square Coste à l’abri des vestiges de l’église romane, l’imposante église, les arches du moulin à huile près de la mairie…
Le retour s’effectue en rêvant aux belles découvertes de la journée et, à 15h30 nous retrouvons nos pénates !
Cotation : JB2 – 13 km – 250 m dénivelé – 5 randonneurs.