Photos de Françoise : 02 juin 2019
Photos de Françoise : 03 juin 2019
Photos de Françoise : 04 juin 2019
Photos de Françoise : 05 juin 2019
Photos de Françoise : 06 juin 2019
Photos de Françoise : 07 juin 2019
Photos de Françoise : 08 juin 2019
C’est une bande joyeuse qui débarque en fanfare à l’aéroport de Brest vers 21h30. Le soleil est encore haut et le trajet aéroport/hébergement serait vite bouclé si… quelques erreurs d’aiguillages ne s’étaient pas glissées dans quelques ronds-points ! Tout le monde installé dans les Mobil-Home, la nuit est douce pour certains, très mouvementée pour d’autres.
Voir ici la photos de l’arrivée à l’aéroport de Brest.
02.06.2019 – Mais… au petit matin le groupe s’engage sur le chemin des berges de l’Elorn à deux pas du camping St Jean. L’Elorn est un fleuve côtier qui se jette plus loin dans la rade de Brest. Il sépare les pays du Léon, si cher à Yvette, et la Cornouaille (et oui, la Cornouaille est aussi une région bretonne !). Nous le suivons à marée basse et nous pouvons confirmer malgré tout qu’il porte bien son surnom de « Dourdun » ou « Dourdu » qui signifie « Eau profonde » ou « eau noire » et une légende raconte qu’un terrible dragon demandait aux habitants de lui donner une homme à manger tous les samedis afin d’éviter qu’il ne dévore « gens et bêtes » à longueur de journée ! Ce matin on tire à la courte paille. Qui sera mangé samedi ?
Nous continuons notre balade en traversant la forêt de Kererault puis le hameau du Dreff et celui du Froud avant d’aller au port admirer la chapelle Saint Langui. Ici nous pouvons observer un phénomène physique dans un puits dont les eaux montent quand la mer se retire et baissent quand la mer monte !
Il est temps de se diriger vers le centre de Plougastel. Certains d’entre nous n’ont pas de quoi se restaurer, c’est dimanche et les magasins vont fermer. On se retrouve donc sur la place du village pour notre pique-nique, certains sont installés au soleil, d’autres à l’ombre de l’église mais chacun de nous plonge enfin dans la Bretagne gastronomique avec un délicieux kouign-amann (un vrai !) offert par Yvette.
Nous nous retrouvons devant le fameux Calvaire de Plougastel. En Bretagne les calvaires sont souvent de grandes œuvres travaillées mais celui de Plougastel est un des plus « monumentaux ». Il a été construit de 1602 à 1604 après la peste de 1598 et 180 personnages encadrent la grande croix à double traverse. Que portent les larrons ? Un ange ou un démon ? Après avoir étudié en détail cette œuvre particulière nous entrons dans l’église après un baptême… elle est en granit rose et béton et l’intérieur est décoré de tons bleu, vert, orange et violet ce qui donne un genre bien différent des églises de notre Provence.
Comme nous sommes partis un peu tôt (pour pouvoir faire les courses !) dans le timing il nous faut attendre une demi-heure l’ouverture du Musée. Il porte, certes le nom de « musée de la fraise » mais en fait il relate l’histoire, les traditions et l’ethnologie locale. Yvette retrouve ses souvenirs d’enfance pour nous raconter la culture de la fraise, mais aussi celle du lin, de l’activité maritime et en particulier celle de la coquille St-Jacques de la baie de Brest. Nous pouvons, au fil des salles d’expositions apprécier tous les particularismes du Patrimoine de la presqu’île de Plougastel… De la vie d’autrefois aux costumes traditionnels qui est l’un des plus colorés de Bretagne avec, bien sûr, les célèbres coiffes bretonnes !
Il est temps de reprendre le chemin du retour où le sentier nous conduit au célèbre rocher de l’impératrice où nous grimpons par un sentier étroit pour avoir une vue fantastique que l’Elorn et le fameux Pont Loupe qui le traverse. Nous découvrons que ce rocher dissimule un site préhistorique exceptionnel qui a été mis à jour : outils, plaquettes de schiste gravées, de précieuses découvertes vieilles de 14 500 ans découvert il n’y a pas si longtemps, avec la chute d’arbres, lors de la tempête de 1987. Nous essayons de nous approcher de l’entrée des fouilles mais elles sont bien gardées par des barrières.
Le retour s’effectue tranquillement jusqu’au camping après avoir visité la chapelle St Jean fondée au XIIe siècle par les hospitaliers de St-Jean de Jérusalem à l’architecture originale et à proximité se dresse un beau calvaire en kersanton. Au-dessus du Christ crucifié apparaît un ange. Plus bas, un Christ assis sur un rocher, attend le supplice du crucifiement ; ce rocher garni d’un crâne et d’un tibia symbolise le calvaire ! Malgré ces descriptions, on vous l’assure la chapelle est belle, située au bord de l’Elorn, elle invite à la méditation.
Voir ici les photos de notre journée rando/visite à Plougastel Daoulas.
Juste le temps de se changer, pour prendre les voitures et aller à la crêperie, sous la pluie, à la pointe de la Presqu’île de Plougastel, à Ty Floc’h terminer la journée à la Crêperie An Ty Coz. A la sortie la pluie a cessé, une petite balade pour apercevoir la ville de Brest en face de l’estuaire ainsi que la pointe des Espagnols avant de s’en retourner pour une nuit bien réparatrice car l’heure du rendez-vous de demain est bien matinale.
Voir ici les photos de notre soirée à la pointe de la presqu’île de Plougastel.
03.06.2019 – En effet, il est 07h30 lorsque nous prenons les voitures pour trois quart d’heure de route jusqu’au Conquet. Le programme a été modifié car le beau temps est annoncé pour cette journée et… la pluie pour les suivantes ! Nous arrivons juste à temps pour prendre nos billets et embarquer pour 1 heure de traversée. Attention ! Rester assis sinon le mal de mer peut guetter…
Nous débarquons avec au programme deux choix : une randonnée ou une visite de l’île.
Pour ceux qui ont choisi la randonnée, le groupe s’est élevé tout de suite vers le phare du Stiff qui est une ancienne « tour à feu » mise en service en 1700 à l’époque où, bien avant l’avènement des phares à signaux, on utilisait les flammes d’un braséro pour orienter le territoire des navires. De là l’aventure s’est poursuivie en rejoignant la pointe de Cadoran par le sentier du littoral à travers de vastes pelouses et landes rases quadrillées de murets et d’enclos de pierre qui abritaient auparavant de nombreux moutons noirs. De la pointe de Cadoran le cheminement a continué en côte à la recherche de phoques gris qui, ici, mettent bas leur progéniture (sans succès !). En suivant toujours le chemin des douaniers, l’ancien fort est dépassé pour rejoindre la pointe de Calgrac’h où de vertigineuses falaises tombent dans la mer. En quittant la pointe de paisibles vallons appelés « bougués » qui écoulent leurs eaux douces tout au long de la côte et les saules aperçus qui servent toujours à fabriquer les casiers de pêche, le hameau de Cadoran est atteint par chemins enherbés jusqu’à Kerzoncou et Kernic. C’est dans un contraste savoureux de végétation littorale et de plantes exotiques ramenées de voyages au long cours par les marins, qui se côtoient de part et d’autre des murets des jardins, que se termine la balade…
Voir ici les photos de Françoise pour ceux qui ont fait la randonnée sur l’île
Pour ceux qui ont choisi la visite de l’île, l’aventure commence par la visite du «hameau capitale » de Lampaul. En effet, Ouessant désigne l’île mais aussi la commune qui regroupe tous les petits hameaux d’Ouessant. A Lampaul nous sommes tout de suite dirigés vers le cimetière où se trouve la « Proella ». La proella est un petit monument qui rappelle le lourd tribu payé à la mer par les Ouessantins. Le marin ayant péri en mer ne pouvant être inhumé en terre chrétienne, une petite croix de cire, appelé proella, symbolisait son corps remplaçant le disparu à la cérémonie funèbre.
On visite l’église dont le clocher a été payé aux Ouessantins par la Reine Victoria en remerciement d’avoir récupéré les marins lors du naufrage du Drummond Castle, en 1896, puis la jolie plage de sable de Corz avant de s’engager sur un petit sentier douanier de l’autre côté.
Voir ici les photos de notre balade à Lampaul.
La visite continue avec David, au volant de son bus, qui nous amène au phare de Créac’h qui marque la frontière entre l’Océan Atlantique et la Manche en se représentant par des bandes blanches et noires. C’est le 2e phare le plus puissant du monde. Situé sur la côte Ouest de l’île aux falaises très découpées, il guide les navires dans le rail d’Ouessant, et signale l’entrée dans la Manche. À proximité nous rejoignons, sur un éperon rocheux une corne de brume installée en 1867 : actionné depuis le phare, un dispositif achemine l’air jusqu’à la corne d’où il sort en émettant un son extrêmement puissant (d’une durée de 2 secondes toutes les 10 secondes). Cette cloche sous-marine est surnommée vache à gibois tant son son rappelle un meuglement de ruminant. Par temps de brume, son son retentissait dans toute l’île. Le phare du Creac’h abrite à ses pieds un musée des phares et balises mais ce qui nous interpelle le plus c’est la végétation : on a l’impression de marcher sur un trampoline ! Philippe, lui, choisit de s’y allonger et de n’en plus bouger !
Voir ici les photos du phare du Creac’h et des falaises.
David nous conduit ensuite à la pointe de Pern en nous racontant que l’île est souvent appelée l’île aux femmes en raison de l’absence fréquente des hommes, partis en mer, souvent mobilisés dans la Marine royale, qui laissent les femmes seules avec leurs enfants et les aïeuls. Un dicton des femmes Ouessantines dit « Krog pag avi, nhor bezo keto hini ! » (« Prends quand tu trouveras, nous n’aurons pas chacune le nôtre ! ») et, ici c’est la fille qui demandait la main de l’homme. Les femmes se livraient à tous les travaux, tandis que leurs hommes « tricotaient des bas » ! En fait il faut voir l’explication de M. Baudrillart : « L’homme passe la nuit en mer ; il en revient le matin harassé, et dort une partie de la journée. Le reste du temps, il l’emploie à coudre, à raccommoder ses habits, à tricoter (…) pendant que la femme travaille aux champs. (…) La cuisine est tout ce qu’il y a de plus élémentaire : ce qui en fait la base et souvent l’unique élément, c’est le gouth-gun-udhu, c’est-à-dire la bouillie de sarrasin cuite à l’eau, avec du sel pour tout assaisonnement. La femme serait donc oisive et inutile si elle ne cultivait pas la terre pendant le jour, si elle n’allait pas, le soir, pêcher le goémon». On passe devant un des petits moulins qui existaient encore au début du XXe siècle qui servaient aux Ouessantines à moudre leur orge…
Nous sommes face au phare de Nividic et des pylones bétonnés qui faisaient partie du téléphérique qui reliait le phare à la terre. Ici on peut s’amuser à chercher des formes connues dans les rochers.
Voir ici les photos de la pointe de Pern et du phare de Nividic
Maintenant nous partons à la pointe de Porz Doun plus douce avec en face le phare de la Jument classé dans la catégorie des enfers. De la colline que nous atteignons par un joli sentier nous pouvons apercevoir les 4 phares de l’ïle : Le phare du Stiff construit en 1695 par Vauban, le phare de Nividic, de la Jument en face et celui de Kéréon surnommé le Palace en raison de ses planchers en marqueterie, ses lambris de chêne de Hongrie et son mobilier de valeur. Celui-ci a été le dernier phare monument érigé en mer. Aujourd’hui tous les phares de l’île sont électrifiés grâce à une éolienne et télécontrolés par le phare du Créac’h depuis 2004.
Voir ici les photos de la pointe de Porz Doun et du phare de la Jument.
David nous entraîne aussi dans baie de Peen Ar Roc’h
Voir ici les photos de Peen Ar Roc’h
Puis nous partons visiter le Phare du Stiff et la tour radar des militaires.
Voir ici les photos du phare du Stiff.
La journée passe très vite, pour l’un ou l’autre groupe et c’est pratiquement en même temps que l’on arrive à l’embarquement avec beaucoup de choses à se raconter.
La soirée se termine dans un petit restaurant du Conquet (nous n’avons pas eu le choix, nous sommes au terme d’un long WE et tous les autres restaurants sont fermés). Nous faisons un petit tour digestif dans le village avant de reprendre les voitures dont les chauffeurs nous font découvrir Brest Centre !
Voir ici les photos de notre soirée au Conquet.
04.02.2019 – Le réveil est plus tardif et nous partons pour la presqu’île de Crozon… sous une forte pluie. Aujourd’hui 80 % de pluie annonce la météo ! Nous nous arrêtons sur le parking d’un supermarché. Que fais-t-on ?
Les irréductibles randonneurs choisissent de partir au cap de la chèvre effectuer une belle randonnée. Bien leur en a pris car la pluie a pratiquement cessé après leur départ. Sur des vastes étendues de landes soumises aux embruns salés ils ont pu s’adapter à un site de toute beauté. Tout d’abord ils ont surplombé les hautes falaises de schistes rouges, aperçu la baie de Douarnenez, le cap Sizun puis visité le monument en mémoire des disparus de l’aviation avant d’atteindre une esplanade avec vue sur la pointe du Raz, l’île de Sein et la pointe de Pen Hir et les « Tas de Pois ». Ils sont montés pour atteindre Rostudel, descendus pour atteindre des criques ou des anciens villages de pêcheurs…
Les autres partent aussi au cap de la chèvre où une petite randonnée en 8 est organisée qui permet d’avoir une idée du paysage de landes, de la côte découpée, du sémaphore, du mémorial et des petits hameaux aux jolies pierres grises. Et, comme le temps est beau on improvise notre pique-nique sur le site jusqu’aux premières gouttes de pluie où l’on reprend le minibus pour se rendre à la Pointe des Espagnols.
Voir ici les photos de la balade au Cap de la Chèvre.
La pluie cesse dès que nous empruntons le sentier qui nous conduit dans une sorte d’esplanade sur une falaise de plus de 60 mètres de hauteur, au sommet et en bas de laquelle subsistent les vestiges de fortifications militaires et de bâtiments d’hébergement de troupes, la pointe se prolonge vers le nord-est par le rocher de la Cormorandière, marqué d’une perche. Un étroit chenal situé entre la pointe et le rocher est le siège des plus forts courants agitant la rade. Cette position stratégique, face à Brest a été déjà remarquée du temps des ducs de Bretagne, qui y ont implanté un fortin dès 1387 (aujourd’hui disparu). En 1594, les Espagnols y ont débarqué et n’en ont été délogés qu’après d’âpres combats. C’est de cette période que la pointe tira son nom. Sur les lieux, aujourd’hui, l’armée et la gendarmerie surveillent l’Aber de l’Elorn avec en face la rade de Brest, sur la droite la pointe de la presqu’île de Plougastel et encore plus à droite l’île longue qui est la base opérationnelle des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français. Des hélicoptères surveillent aussi le lieu. Nous, nous profitons du paysage !
Voir ici les photos de notre balade à la Pointe des Espagnols.
Maintenant nous nous dirigeons vers Camaret/Mer et dans un premier temps à la pointe de Pen Hir qui lance hardiment dans la mer d’Iroise l’étrave de sa haute falaise de quartzite de 90 m que prolonge un chapelet d’îlots et d’écueils appelés les « Tas des Pois » vestiges de la falaise originelle et aperçus du Cap de la Chèvre. La balade est ventée, le soleil pointe son nez et nous… on profite !
Voir ici les photos de notre balade à la pointe de Pen Hir.
On profite avant de redescendre pour faire un petit tour dans l’alignement mégalithique de Lagatjar qui est composé de trois files de menhirs. L’ensemble dessine une ligne orientée N 35°E et S 35°O, d’où partent, à angle droit, deux lignes parallèles. Cette orientation laisse présumer un caractère astronomique… mais nous n’avons pas le cœur de « creuser » cette science…
Voir ici les photos de l’alignement mégalithique de Lagatjar.
…. aussi nous nous laissons poser au port de Camaret pour la visite de la Tour Vauban, de la chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour (qui a aussi effectué le voyage !) et la ville aux maisons de toutes les couleurs.
Voir ici les photos du port de Camaret
Nous retournons tous à Plougastel pour terminer cette journée par un repas pris au camping.
(voir ici le compte-rendu de Philippe d’un évènement capital qui s’est produit ce soir là !).
Voir ici les photos de notre soirée au Camping.
05.06.2019 – Ce matin, une fois de plus il faut remplir les voitures par une équipe de randonneurs et une équipe de « baladeurs » ! La bataille est rude. Certains doivent se « sacrifier » mais nous voici sur le départ de nos activités.
Les randonneurs se dirigent vers Térénez tout au bout de la baie de Morlaix. Du port ils s’engagent sur un sentier qui les conduisent à l’anse de Térénez. Ils contournent ensuite des bâtiments ostréicoles, et verront sous les yeux, dans la mer les tables d’huitres se révéler à la marée descendante. Un sacré spectacle. Ils traversent le hameau de Kernélhan avant de se diriger tout droit vers le cairn de Banénez. Selon Malraux le cairn de Barnénez serait le « Parthénon Mégalitique ». Ce tumulus a fait l’objet de protection pour sa sauvegarde vers 1955 avant d’être classé aux Monuments historiques l’année suivante. Il est très imposant : 75 m de long, 28 m de large, 6 m de haut. Il comprend 11 tombes à couloirs ou dolmens qui en font le plus grand d’Europe. Après une visite guidée ils se dirigent vers la plage pour leur repas mais certains préfèrent se caler à l’ombre de la forêt. Dommage ils ne verront que rapidement les nombreuses îles qui se découvrent dans la baie de Morlaix. Posées sur l’océan, les îles Callot, Louët, Noire ou du château du Taureau auraient aimé les regarder passer… La randonnée se continue ensuite dans les terres en traversant les villages de Trémascloët et de Pen ar C’hra. Certains se posent à l’arrivée mais la majorité du groupe continue pour un joli « bonus ».
Voir ici les photos de Françoise concernant l’équipe des randonneurs dans la baie de Molaix.
Pour les non randonneurs la destination est Morlaix. On se gare près du port avant d’apercevoir un majestueux ouvrage en granit, un imposant viaduc construit pour une ligne la chemin de fer reliant Paris à Brest. Transmission de pensée évidente, on visite le meilleur pâtissier de la ville recommandé par Yvette mais seulement des yeux. On se retrouve à la place l’Hôtel de Ville pour se rendre, par des escaliers, à l’Eglise St Mélaine qui abrite de belles sablières et statues du XVe au XIXe siècle ainsi qu’un orgue de Dallam. Elle faisait partie d’un prieuré fondé en 1149. On se lance dans le dédale d’un parcours de ville qui nous entraîne à la rue de l’Ange de Guernissac où des façades de maisons à pans de bois nous interpellent ainsi que pas mal d’échoppes d’artistes et d’artisans. En poursuivant nous tombons sur la fontaine des Carmélites et ensuite sur la place des Jacobins où se situe le musée de Morlaix. La plus ancienne église de Morlaix se trouve devant nous , elle a été fondée en 1230. Nous traversons la place, une rue et nous voici devant une splendide maison à pans de bois de la fin du XVe siècle. Il s’agit de la maison dite « de la duchesse Anne ». A la Grand’rue d’autres maisons à pans de bois et encorbellement du XVe siècle sont ornées de statues de saints. Elles étaient habitées par de très riches négociants en toile de lin. On y trouve aussi d’autres maisons à Pondalez. L’heure du repas nous faisant traîner les pieds on se donne une heure et demie de visite tranquille ou… d’une visite chez le pâtissier !
Voir ici les photos de notre visite de Morlaix.
On se retrouve pour un voyage au cœur de la Baie dont la marée basse nous offre des paysages assez particuliers. Notre première destination le Cairn de Barnénez où l’on arrive un peu trop tard pour la visite avec les randonneurs. Nous partons donc à leur rencontre. On fait le chemin avec des ramasseurs de coques qui nous expliquent toutes les techniques et… certains nous les feront même goûter. Après avoir lâché nos comparses nous allons faire notre visite du Cairn dont nous ressortirons enchantés et… bagués ( !).
Voir ici les photos de notre visite aux environs du Cairn de Bernénez.
Nous poursuivons donc notre route vers Terénez avant de faire le chemin inverse pour reprendre la baie par l’autre rive et arriver à Carantec.
Nous devrions y trouver un parking, mais voilà qu’on continue vers le port, les plages et on s’engage dans une voie sans issue… Pas à marée basse puisque nous traversons pour rejoindre l’île Callot. De là quelle belle vue sur la baie. On retrouve la pointe de Pen al Lann, l’île Louët et le château du Taureau aperçus lors de notre balade du côté de Ténérez. Une frayeur pour certains quand notre capitaine abandonne le navire… pardon le minibus !
Voir ici les photos de l’île Callot.
On poursuit nos découvertes par le sentier des douaniers de Carantec où l’on peut admirer la baie à marée montante et… disparaître la petite route qui nous avait fait rejoindre l’île Callot.
Voir ici les photos de notre visite de Carantec.
On se retrouve tous ensemble, sous un beau soleil, à Roscoff pour la visite de cette belle ville portuaire. La spécialité de Roscoff sont les oignons qui étaient vendus par les « Johnnies » en Angleterre, nous les retrouvons un peu partout et si certains relatent l’histoire de Marie Stuart c’est simplement parce qu’elle avait débarqué ici à l’âge de 5 ans.
Une délicieuse soupe de poissons ainsi que quelques boissons sont à l’origine de nos visages bien colorés… ou peut-être mieux que c’est du à l’ambiance !
Voir ici les photos de notre soirée à Roscoff.
06.06.2019 – C’était prévu pour le lendemain, mais ce matin nous sommes tous en route pour Perros Guirec. La route est plus longue et nous arrivons en milieu de matinée. Un transfert de voitures est organisé et nous voici prêt au départ.
Le groupe des randonneurs partent de Perros Guirec pour suivre la côte jusqu’à Trégastel. Le temps au départ est « tristounet » mais très vite c’est oublié pour profiter de la mer sur le sentier côtier.
Voir ici les photos de Françoise concernant la journée rando à Perros Guirec.
Ils auraient dû rejoindre l’autre groupe qui est parti du centre ville de Ploumanac’h pour rejoindre le port de Porz Rolland et bifurquer sur le sentier où la roche découverte par la mer laisse apparaître une couleur sombre qui témoigne de la présence du vieux gneiss du monde, âgé de 2 milliards d’années qui se mêle aux jeunes granites roses formés à la faveur du lent refroidissement d’une poche de magma parvenue à s’infiltrer dans la croûte terrestre. L’eau, le sel et le gel ont ensuite détaché ces blocs monumentaux et façonner çà et là des formes insolites…
La découverte se poursuit vers la pointe Squeoul et l’anse du Canot de Sauvetage où les landes sont multiples. Couvertes d’ajoncs de Le Gall, de bruyères cendrées, de callunes et d’agrostis de Curtis, elles se présentent rases et sèches. Ce sont les Moninies et les bruyères à quatre angles qui annoncent la présence de sols plus humides qui offrent des hôtels 4 étoiles à de nombreux oiseaux. On remonte vers le phare de Men Ruz (qui signifie pierre rouge en breton) en progressant toujours par ce sentier des douaniers de tout temps parcouru, défendu et protégé par les populations locales qui ont bâti des défenses, des postes d’observation et de secours qui sont découverts au fur à mesure de la progression. On y trouve ainsi une poudrière, une guérite de douaniers, une cale de lancement de navire de sauvetage et bien sûr le phare. Il s’agit là d’un véritable patrimoine taillé dans le roc !
Après être revenus sur nos pas, la balade se poursuit vers la plage de Saint Guirec. Selon la légende St-Guirec est arrivé d’Outre-Manche au VIème siècle pour évangéliser les côtes bretonnes. Sur la plage s’élève un oratoire qui lui est dédié et une statue du saint, en granit, a remplacé l’effigie primitive en bois, qui avait souffert d’une tradition peu respectueuse : les jeunes filles désirant se marier venaient planter une épingle à chignon dans le nez de l’apôtre. La plage, très abritée, est entourée de rochers roses à la beauté exceptionnelle et nous à la détente… devant un café.
On traverse la plage, passons devant la chapelle et poursuivons toujours sur le sentier côtier jusqu’au port de Crec’h Caouët. C’est ici que se trouvent deux moulins à marée qui barrent la vallée des Traouïero.
Les non-randonneurs bifurquent vers la ville où l’on peut remarquer des petites parcelles cultivées autrefois par les femmes alors que leurs hommes étaient en mer. En plus d’une culture de pommes-de-terre elles allaient dans la lande pour ses multiples ressources : la fougère servait de litière, les ajoncs étaient fauchés pour les besoins du fournir du boulanger, des bruyères qui après séchage et mise en motte serviront de combustible…
Voir ici les photos de la balade dans les rochers de granit rose de Ploumanac’h.
Les randonneurs poursuivent leurs aventures et ont la chance d’avoir un guide qui leur propose des explications sur le fonctionnement des moulins à marées. Ils poursuivent toujours sur le sentier des douaniers pour arriver sous la pluie à Trégastel heureux de retrouver les voitures qui les attendent à bon port.
La soirée se termine dans un restaurant de la jolie plage de St Guirec. Une fois de plus le coucher de soleil est nuageux mais c’est une partie de la troupe qui s’en retourne à Plougastel dans de beaux rêves.
Voir ici les photos de notre soirée à St Guirec
07.08.2019 – Il pleut ! Il pleut depuis le milieu de la nuit et la Tempête Miguel gronde un peu plus loin mais ici nous avons une pluie assez importante et incessante. Nous passons la matinée à discuter, jouer aux cartes ou se promener avec la cape autour du camping.
Pour se changer les idées la visite d’une abbaye est organisée. L’abbaye de Daoulas est une ancienne abbaye de l’Ordre de Saint-Augustin située sur la commune de Daoulas à une dizaine de km de notre hébergement. Ses bâtiments constituent un témoin exceptionnel de l’art breton de l’époque romane à nos jours. Une guide nous explique son histoire, l’histoire des bâtiments, abbatiale, cloître, salle capitulaire… qui, aujourd’hui n’ont plus de toits !
La visite est exceptionnelle, certes. Mais il pleut ! Les amateurs de jardins remarquables sont aux anges mais dur, dur, sous la pluie. On apprécie tout de même la fontaine monumentale Notre-Dame-des-Fontaines qui date de 1550 qui contient une vierge à l’enfant tenant une pomme dans la main symbole du péché originel. L’eau de la source aurait la faculté de guérir les affections des yeux.
On y voit plutôt un ancien lieu de culte païen, druidique comme semble illustrer une ancienne statue. Originale la petite chapelle gothique en pierre couverte de deux rampants aigus et de ses 4 clochetons. Un lavoir est situé à proximité. On aimerait mieux approfondir cette visite avec ses beaux jardins et notamment le jardin des plantes médicinales mais… il pleut vraiment trop fort.
Voir ici les photos de la visite de l’abbaye de Daoulas.
On rentre donc se mettre à l’abri et préparer notre dernière soirée au camping. Elle sera très conviviale, chaleureuse… Mais on ne peut raconter de si bons moments ! Merci à nos fabuleux chanteurs !
Voir ici les photos de notre soirée au Camping.
08.08.2019 – Le soleil est de retour. On range les Mobil Home et nous nous retrouvons à Brest pour une visite d’Océanopolis. Très enrichissant ! très intéressant ! très beau… Lorsqu’on en ressort chacun est ravi de cette extraordinaire aventure !
Voir ici les photos de notre visite à Océanopolis.
L’après-midi est bien avancé lorsque nous allons vers la rade de Brest.Certains visitent l’extraordinaire musée de la Marine tandis que d’autres se promènent à la recherche de magnifiques points de vues.
Voir ici les photos de notre balade dans la rade de Brest.
Il est temps de se quitter à l’aéroport. Pas de larme ! On se retrouve tous d’ici 2 ou 3 jours !
Au-revoir la Bretagne !