Sur le sentier bucolique

Voir ici les photos de notre randonnée à Congénies

Fête des amoureux ? Nous, on s’aime bien alors on a plaisir à se retrouver ce matin pour aller à Congénies, dans la Vaunage.
Didier nous conduit dans une petite route qui bifurque assez vite vers des plantations d’oliviers et des vignes. Après avoir enjambé la canelette on grimpe à travers une pinède jusqu’à la célèbre Peyre Plantada. (Appuyer sur le « ta » de Plantada pour bien prononcer). Il s’agit d’un menhir comme on en rencontre dans la garrigue. Pour en dire un peu plus il faut  se reporter à la brochure d’un Monsieur Roger qui nous dit « ... d’une hauteur de 2,40 m. il se distingue nettement des petits tertres en terre du voisinage. Le monument porte des signes gravés étudiés par Ivan Pranishnikoff,  le peintre russe qui se réfugia en Camargue pour devenir jusqu’à sa mort un mainteneur de la tradition provençale… »
Dans une étude plus générale sur les menhirs, l’auteur apporte les précisions suivantes aux pages 25 et 26 du même ouvrage :  « Ce sont les pierres dressées, les menhirs, qui sont le plus souvent isolés comme par exemple dans l’arrière-pays montpelliérain ou la garrigue nîmoise (Nîmes, Congénies, Aubais)… Les menhirs peuvent être des pierres utilisées à l’état brut. Ils sont parfois grossièrement équarris, quelquefois bouchardés. Celui de Congénies porte des cupules et des gravures préhistoriques, pour la plupart proches des exemplaires du monde alpin… »
Après l’avoir examinée  sous toutes coutures nous continuons bien tranquillement jusqu’à rencontrer un parc de taureaux que nous contournons  pour  trouver un amour de chemin dessiné sous une voûte de pins avant de descendre en direction d’Aujargues.
On longe un ruisseau, prolongeons jusqu’à la voie verte où nous trouvons un ponton que nous empruntons pour contempler la mare de Cabanis aménagée où, d’après les panneaux, près de 70 espèces d’oiseaux trouvent des conditions idéales pour se reproduire, boire et se reposer. Chut !… écoutons.
Nous traversons la route de Sommières avant de nous poser pour notre déjeuner… Agréable moment dans la clairière d’une pinède. On déguste de bons gâteaux :  merci Michèle, merci Daniel… Quels talents ces pâtissier(e)s !
On continue jusqu’à Congénies où l’on s’intéresse aux fameuses « empègues » avant de rejoindre le parking, tous bien heureux de cette balade dans la nature ensoleillée !
Cotation : JB2 – 9.6 km – 150 m dénivelé – 13 randonneurs.