Voir ici les photos de Yves concernant la randonnée entre Aramon et Saze
Quel plaisir pour les 8 participants du jour de se retrouver sur le parking à l’entrée d’Aramon, malgré le froid et le temps maussade. Sans attendre, nous traversons rapidement Aramon pour nous retrouver à la petite chapelle au-dessus du cimetière Saint Martin, puis la croix de Gabure que nous connaissons tous bien. C’est l’occasion de sortir les premières plaisanteries pour bien nous mettre dans l’ambiance.
A peine quitté les dernières maisons d’Aramon, nous nous élevons rapidement vers la table d’orientation non sans avoir admiré les premières des quelques 16 capitelles de notre parcours du jour.
Malgré le temps gris, nous pouvons deviner émergeant de la brume la pointe du Ventoux, le Rhône qui s’étale sous nos pieds, Avignon et la montagnette avec les flèches de Notre dame de Frigolet.
Nous redescendons dans le vallon en croisant la suite des capitelles et chacun d’expliquer ce qu’il en sait : leur origine liée au défrichage de de la garrigue, les méthodes de construction, les ânes qui transportaient les pierres.
Nous prenons maintenant la direction de Saze. Après être passés sous la ligne TGV, nous suivons un sentier qui grimpe abruptement sur la crête. La montée est rude, mais la récompense à la cime est à la hauteur de l’effort ; Le point de vue est superbe, mais le vent et le froid ne nous laisse pas longtemps le loisir d’admirer le paysage.
Descente vers Saze pour admirer son château du XVIème/XVIIème siècle construit sur les ruines d’un château médiéval, aujourd’hui, siège de la mairie.
Nous reprenons le chemin du retour vers Aramon avec la petite pause habituelle sur le bord du chemin pour notre casse-croute dans un coin le plus à l’abri du vent. Mais pas le temps ni l’envie de faire la sieste, le froid nous oblige à reprendre notre route.
Nous marchons donc d’un bon pas à travers la garrigue, retraversons la ligne TGV et rejoignons le GR pour rejoindre notre point de départ.
Nous faisons une pause sur un mur en pierre sèche, surmonté d’un panneau en bois, « mur de Pepe Manou » et quelle est notre surprise de voir arriver sur le chemin un couple qui nous explique qu’ils sont Pepe et Manou, qu’ils montent ce mur au grès de leurs promenades et que c’est leurs petits enfants qui leur ont fait la surprise de mettre ce panneau.
Après cette rencontre pittoresque, nous rejoignons notre point de départ remplis des bons souvenirs de la journée.
Hubert.
Cotation : JB3 – 16Km– 481 m dénivelé – 8 randonneurs (Catherine, Brigitte, Maryline, Laure, Odile, Yves, Raphael, Hubert)