Les Fosses de Fournès

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Un beau soleil, une belle lumière mais un petit vent… temps idéal pour une rando automnale. Nous voici à Fournès. On monte des escaliers, encore des escaliers, toujours des escaliers ! On se retrouve sur l’esplanade du château d’eau d’où on a une belle vue : direction nord Castillon du Gard, à ses pieds le Pont du Gard.
On redescend doucement pour admirer l’église à trois nefs du XIXe siècle, et le beffroi, octogonal, séparé de l’église, sûrement pour montrer la suprématie du pouvoir civil face à celui de l’église.  Fournès est le plus vieux village du Canton de Remoulins.  Ses coteaux dominants ont été habités dès l’époque préhistorique.  Wisigoths, Sarrasins ont occupé ce territoire.  C’est au VIIIe siècle que les Francs s’en sont emparés  définitivement.
Tiens, mais qui est ce personnage ? Il s’agit d’un ancien gouverneur de la Zélande, le Général Jacques Laurens Gilly,  de la grande armée de Napoléon.
Maintenant nous nous dirigeons vers la fontaine de Nocquet, puis on remonte doucement vers des vignes sur un chemin glissant. Attention chutes !
Le point de vue sur les fameuses Fosses de Fournès est impressionnant. Pour ceux qui ne sont jamais venus c’est une belle découverte.
En effet, ce paysage argileux est constitué de « pitons » tendres et rongés par l’érosion, composés de marnes d’argiles blanches. De 10 à 30 m de haut leurs pentes sont entaillées de multitudes de sillons vertigineux et creusés de vasques arides rappelant les « marmites du diable ».
On descend… des escaliers, toujours des escaliers…
Nous arrivons dans un paysage lunaire où la flore est assez dense. Pas de guêpiers ou chasseurs d’Afrique, ces beaux oiseaux colorés sont déjà repartis. Ils y creusent ici leur nid car la nourriture abonde dans ce site privilégié.
On remonte doucement avec une impression de sortir des antres de la terre pour retrouver des vignes où la grapille est bienvenue. Quoique ! A y réfléchir ces grains de raisin gonflés d’un bon jus sucré sont excellents… vraiment excellents !
On s’intéresse à l’usine de parefeuille. Maintenant on doit y fabriquer de beaux carrelages !
Maintenant on monte  (mais pas d’escaliers !)  jusqu’à l’aire de loisirs ou des enfants font du sport,  avant de rejoindre le parking où sont garés nos véhicules.
Nous avons été ravis de cette petite balade. Courte en kms, mais tellement riche en paysages bien particuliers  !
Cotation : JB2 – 7.8 km – 225 m dénivelé.