Voir ici les photos de notre randonnée entre Mouriès et Aureille.
Voir ici les photos de Françoise
Après un circuit en voiture dans la jolie route du Destet, nous nous arrêtons sur le paking du Moulin de Vaudoret. Enfin ce qu’il en reste car moulin et… cascade ne sont plus que des fantômes du temps.
Nous poursuivons dans une large piste, à droite un mont culminant à 180 m avec le mas de Vaudoret à ses pieds où une invitation à ne pas emprunter le chemin qui y mène nous est notifiée…
Il fait bon, nous avons déjà quitté nos « pelures », et nous nous baladons entre calans ascérés et champs d’oliviers. On rencontre de nombreux cueilleurs d’olives, certains motorisés, d’autres travaillant à « l’ancienne » c’est-à-dire à la main.
Les chemins sont jolis mais les bavardages vont à 100 à l’heure, on peut donc se douter que la majorité ne s’en soient pas aperçus ! Ce n’est pas grave, l’important est d’être ensemble et de passer du bon temps.
Nous arrivons ainsi à Aureille.
Visite du village. Frayeur du groupe : on a perdu Françoise. Ou… c’est le contraire : frayeur de Françoise qui a perdu le groupe. Tout finit bien… On peut donc danser la gigue avec une ribambelle de paniers !
La Mairie, l’Eglise paroissiale Notre-Dame de style néo-roman de la 2ème partie du XIXe siècle, la tour de l’horloge de la même époque mais élevée à la place du clocher de la première église du village, le Castelas, château fort ruiné sur un ergot rocheux qui domine le village, un lavoir à 3 arcades… niché au cœur des Alpilles, aux porte de la Crau, de la Camargue et de la vallée des Baux, Aureille s’étend paisiblement au pied des Opies.
Nous reprenons dans le sens d’un demi-tour par rapport à l’arrivée mais on prend plus au sud. C’est ainsi que l’on tombe sur un charmant oratoire sur un petit monticule qui nous offre une belle vue sur le village surmonté du Castelas et du sommet des Opiès.
On continue pour dépasser le Pérussas, petit mont sans prétention, avant de prendre une piste qui nous fait croiser le canal des Baux. C’est là que nous ferons notre pause repas… en compagnie d’un chien qui est heureux d’être avec nous puisqu’aux dires de Marité, il remue la queue ce qui signifie qu’il est content. Enfin ce ne serait pas de refus qu’il aille montrer son bonheur un peu plus loin. Il arrête enfin d’aboyer, et nous, nous pouvons échanger… des friandises.
On continue sur des chemins pleins de charmes dans un massif fertile et façonné par l’homme autour des cultures de l’olivier… puis c’est une petite sente bien cernée par des sagnes avant d’arriver à une ferme où une basse-cour nous accueille à grands cris !
On ignore la propriété de Malacercis pour prendre un chemin pierreux et mal aisé avec aussi des affleurements rocheux qui nous amène à un viaduc sur lequel passe le Canal de la Vallée des Baux. Nous admirons l’ouvrage puis nous longeons le canal un bon moment en direction des Baumettes. Juste avant le hameau nous tournons à angle droit pour continuer à suivre le canal.
A moment donné une barrière stoppe le cheminement. Qu’à cela ne tienne, un chemin parallèle est vite trouvé, il nous ramène à notre point de départ en deux temps deux mouvements !
A la fin de la rando, le sentiment a été de marcher dans un paysage toujours aussi beau, charmant. Bref, n’étions nous pas dans les Alpilles ?
Lundi prochain pas de rando, c’est la Toussaint, mais vivement qu’on se retrouve ensuite : on se régale toujours dans nos aventures !
Cotation : JB2 – 13.5 km – 165 m dénivelé.