Voir ici les photos de notre randonnée à Fournès
La surprise ce matin est de trouver la pluie dès qu’on met le nez dehors… Il y en a quelques uns, bien sûr, qui déclarent forfait mais il y a assez de courageux pour passer une bonne matinée.
Nous sommes à Fournès, un des plus vieux village du canton de Remoulins qui surplombe des coteaux plantés de vignes.
On découvre dans la brume la chapelle St Pierre qui, nous dit un panneau sur place, est située à l’emplacement de la bataille dit de « Campourio » (ou « Campouriol ») où Charles Martel a gagné cette bataille contre les Sarrasins. Ce serait même lui qui aurait fait construire cette chapelle en signe de gratitude pour sa victoire.
C’est une jolie petite chapelle qui surplombe la vallée du Gardon.
Maintenant on prend de larges chemins pour aller découvrir un… joli lac de Montagne !
Les conversations ont vite fait de virer aux comparaisons : Lac des Bouillouses ?
On poursuit sur des chemins un peu plus embourbés mais on ne s’en soucie guère, le soleil pointe son nez et il faut sortir les vestes (sauf les garçons !!).
Sous le pont qui traverse l’autoroute on s’amuse avec les « murs peints » : où que l’on se place les personnages nous pointent du doigt et nous regardent droit dans les yeux.
On déambule entre vignobles et Gardon. On essaie de repérer quelques héronnières mais nous ne voyons que quelques hérons décoller ici et là.
Arrivés au « Limas » on est intrigué par des plantations bien emmitouflées (on se croirait chez les Indiens). Il s’agirait de jeunes citronniers. L’enquête a été méthodique pour le confirmer !
Il ne nous reste plus qu’à aller visiter Fournès en passant près de la statue du général Gilly, illustre enfant de Fournès qui est devenu l’un des rares généraux d’empire sous Napoléon.
On prend des «pousterles » qui traversent le vieux village, et passons sous une « andronne » pour découvrir l’église actuelle (1836), avec son campanile séparé en forme de tour octogonale et coiffé d’un ouvrage en fer forgé.
Quelques escaliers sont grimpés pour retrouver de rares vestiges encore visibles du château mais dont l’emplacement nous offre un joli panorama.
Le soleil est resplendissant, on fait un peu les « lézards » mais il faut quand même s’en retourner vers les voitures en essayant de compter les calvaires qui seraient au nombre de 13 à Fournès ce fameux vendredi 13 (et toute l’année aussi !).
La pluie a essayé de nous décourager, mais on a été bien plus forte qu’elle puisque nous avons été bien heureux de nous retrouver ce matin.
Cotation : DJA1 – 8.7 km – 104 m dénivelé