Voir ici les photos de notre randonnée à Roussillon
Voir ici les photos de Marie-Jeanne.
Nous arrivons ce matin par – 4° à Roussillon, village qui ne ressemble à aucun autre avec son site grandiose sculpté par l’eau, le vent et la main de l’homme et son étonnante palette de couleurs flamboyantes qui passe du presque blanc, au jaune d’or, rouge sang pour finir au violet foncé…
Le départ se fait du parking du sentier des ocres, c’est la basse saison, le site est désert comme le sera le village.
Nous n’avons aucun état d’âme à ce sujet puisque nous ne venons pas pour visiter mais pour randonner !
Nous quittons le village en suivant une route qui descend plein sud dans une immense vallée, en face le Grand Luberon et la forêt de Cèdres que nous apprécions tant.
Stop ! Il faut prendre à gauche et poursuivre sur un sentier, aménagé de quelques escaliers, qui nous fait grimper dans une falaise d’ocre. C’est magnifique de tout côté, c’est aussi beau lorsque nous poursuivons jusqu’à une maison qui nous barre le chemin, où on poursuit sur un chemin tracé à travers d’immenses rochers colorés…
On continue sur une piste qui se transforme en petite route en arrivant au hameau « Les Huguets » que nous traversons, jusqu’à ce qu’on remarque une rue hospitalière : la rue du Lavoir. On la prend pour essayer d’apercevoir ce joli lavoir qui nous fait rêver, mais nous tombons sur un arrêt de bus.
On poursuit par le chemin des plaines en papotant gaiement, la température se réchauffe et les longues portions au soleil nous font quitter vestes et gants !
On arrive à la « Petite Verrerie » pour prendre un joli chemin bordé de tristes chênes pubescents qui nous fait monter en douceur à Piè Matarel. Mais avant nous faisons notre pause repas.
Là, installés en balcon, au soleil nous savourons le temps qui passe… si doux, si magique.
Quelques douceurs circulent…
Nous reprenons et nous arrivons sur une petite route bordée de part et d’autre de belles falaises d’ocre. On admire, mais on ne peut pas entrer à l’intérieur : sur chaque sentier un panneau nous informe qu’il s’agit de propriétés privées. N’empêche que nous pouvons bien profiter de ce paysage…
Le Mont Ventoux aussi se mêle de nos bons moments : est-il enneigé ?
Maintenant il nous faut passer un petit pont… Un joli petit pont dans un joli sentier qui « sent la noisette », mais qui monte, qui monte !
Nous sommes arrivés à Roussillon. Des escaliers, des montées dans le village et nous somme au sommet. Vues à perdre la vue ! On repère tous les villages : Lacoste, Bonnieux, Gordes, Jacou, Murs, Goult…
On a l’impression qu’une légère brise se lève…
On redescend par les rues aux maisons colorées. Roussillon est classé parmi les plus beaux villages de France !
On s’intéresse à l’ocre sur l’esplanade du sentier des ocres… Le sentier est fermé en janvier mais il est prévu d’y revenir un certain vendredi : nous avons bien l’intention de ne pas manquer ce moment.
Le vent commence à souffler. Peu importe, nous montons dans nos voitures rejoindre le Pont Julien. Ce pont est un pont Romain de 80 m de long et se compose de trois arches en plein cintre. Celle du centre est plus élevées que ses deux voisines du nord et du sud et qui sont perçées de « dégueuloirs » pour permettre l’évacuation des eaux en période de crues. Il a été pont routier jusqu’en 2005 où une déviation a été mise en place afin de le préserver. Ce pont est classé aux monuments historiques, il était situé sur la voie Domitienne, voie romaine qui reliait Narbonne à Turin et doit son nom à la proximité d’Apt, appelée du temps des romains : Colonia Apta Julia.
Maintenant nous n’avons plus qu’à nous laisser conduire jusqu’à Beaucaire et… croyez-nous… c’est bon de se laisser bercer !
Cotation : JB2 – 11.75 km – 297 m dénivelé.