Voir ici les photos de notre randonnée à St Jean de Valeriscle
Aujourd’hui, c’est à la proximité des Cévennes, que nous décidons, d’explorer les sentiers. A quelques kilomètres d’Allègre les Fumades et son château, que nous connaissons, nous prenons le départ au centre de ce beau petit village de saint jean de Valériscle.
Le passé des lieux reste marqué, par les activités agricoles, et industrielles, mais spécifiquement par les cultures des oignons doux, qui occupaient jadis toutes les terrasses disponibles. Les oignons sont le renom de cette localité, qui sera appelée « Saint Jean de Cèbes », la cèbe, (céba) étant le nom de l’oignon en langage Cévenol.
Le long de la rivière seront construits des barrages « les Resclauses » qui donneront le nom de VALERISCLE « Valléa resclausa » (Vallée des resclauses).
Après le terrible épisode hivernal de 1709, qui avait provoqué la destruction des : châtaigniers, oliviers, et vignes, sera décidé la plantation des muriers, plus vite productifs, ainsi, la sériciculture s’installera rapidement dans les fermes, dès lors, la transformation des fibres de soie dans les filatures devient le moteur économique de ce village, mais aussi de toute une région, jusqu’au milieu du 19è siècle. L’activité des filatures sera largement concurrencée, par l’exploitation du charbon. Des puits seront creusés entre autres à st J de Valériscle, au domaine de Nougarède, que nous longeons, (mais il ne reste rien de ce passé industriel, à part les sentiers et chemins noircis).
Le paysage très boisé a aujourd’hui occulté, les reliefs des anciennes exploitations minières, alors, chemins et sentiers de randonnées se faufilent, à l’intérieur des collines.
Le soleil au-dessus de nos têtes est très intense, il fait chaud, nous sommes à mi-parcours, à côté du bois de la Garde, ensuite les Miniers. Nous faisons notre arrêt repas, et profitons de l’excellent gâteau « aux bananes » de Marie Claude.
Nous repartons et les gourdes sont presque vides, nous sommes chanceux, notre parcours croise, celui d’un commerçant qui lui, faisant le Ramadan, (sans pouvoir boire), il s’est empressé de nous fournir des bouteilles d’eau, avec beaucoup de gentillesse. Cette bonne action, durant le Ramadan, qui semblait être importante pour lui, s’est traduite par un refus catégorique de dédommagement. Mais, maintenant, nous intégrons complètement, qu’il faudra prévoir, deux fois plus d’eau, lors des futures randonnées, car la chaleur arrive déjà.
Nous terminons, dans les belles ruelles du village haut, avant de rejoindre notre véhicule.
Guy
Cotation : JB3 – 14 km – 405m de dénivelé.