Voir ici les photos de notre 1ère journée.
Voir ici les photos de la matinée du 2ème jour.
Voir ici les photos de l’après-midi du 2ème jour.
Voir ici les photos de la matinée du 3ème jour.
Voir ici des photos de l’après-midi du 3ème jour.
Voir ici des photos du dernier jour à Prague.
Départ de Beaucaire vers 07h30, embarquement avec attente d’un 1h car l’avion a du retard, mais accueil très chaleureux de notre guide Stanislava à l’aéroport de Prague.
En route pour notre installation à l’hôtel qui se trouve entre la place Charles et la place Venceslas, c’est-à-dire que nous pourrons nous rendre à 15/30 mn de marche à tous les sites intéressants de la ville de Prague.
Pour commencer nous filons vers les berges de la Vltava en traversant la place Charles et, déjà nous sommes charmés par les façades des hôtels particuliers et l’ambiance agréable de la ville.
On laisse la maison qui danse dans notre dos, on file vers le plus grand monument du Réveil national tchèque. Cet imposant bâtiment néo-renaissance serait un « don fait à elle-même par la nation ». Il s’agit du théâtre national qui a été financé grâce à une souscription à la quelle ont contribué presque tous les Tchèques, même les plus modestes. Ce bâtiment est somptueusement décoré par les meilleurs artistes sculpteurs tchèques de l’époque.
On vous l’avoue, nos yeux sont bien attirés par les bateaux sur la Vltava… certains représentent des voitures, des cygnes, mais il y a aussi des pédalos et des barques. Et pourquoi pas une balade romantique ?
On admire la fontaine Kranner dédié à l’Empereur François Ier avec ses sculptures allégoriques et on se dirige vers le Pont Charles en faisant un petit détour pour admirer la statue du compositeur Tchèque : Bedřich Smetana.
En face c’est le château qu’on ira visiter demain, mais nos yeux ne peuvent être indifférents à ce panorama.
Maintenant nous sommes dans un « passge ». Il y en a beaucoup à Prague, mais celui-ci « pique les yeux ». Nous y trouvons notre première boutique de cannabis !
Nous voici à l’entrée du Pont Charles, côté vieille ville.
Nous prenons la rue Karlova avec ses belles boutiques (cristal de Bohème, bijouteries, grenats…). Les anciennes devantures ont été conservées qui donnent un charme bien agréable.
Nous arrivons ainsi à la place de la vieille ville… La fameuse place, avec son horloge astronomique, et le Mémmorial Jean Hus.
Nous nous séparons et chacun va à son gré, mais en fait on se pose à la terrasse d’un des cafés qui contribuent au charme de la place.
Certains reprennent le chemin en sens inverse pour rejoindre le restaurant, d’autres passent par des ruelles afin de découvrir d’autres beautés de la ville.
Au restaurant, devant une soupe, un goulasch et un strudel aux pommes on est déjà sous le charme de cette ville.
Voir ici les photos de notre 1ère journée.
Stanislava vient nous chercher à 9h et, pour ne pas reprendre par les berges de la Vltava, nous allons dans la direction de la place Venceslas (en tchèque Václavské náměstí) est considérée comme l’équivalent des Champs Elysées de Paris. Elle est bordée de palais et bâtiments aux grandes valeurs architecturales et elle est dominée par la statue équestre de St Venceslas et par le Musée National.
Nous filons à l’opposé, non sans avoir repéré le mémorial dédié à Jan Palach qui s’est immolé par le feu en 1969 pour protester contre l’occupation des troupes du pacte de Varsovie, rejoindre les artères commerçantes de la ville : la rue Prikopé et Narodni trida… mais avec quelques variantes dans de jolies galeries.
Stanislava nous montre ces hôtels particuliers aux architectures diverses, où l’art nouveau côtoie l’art gothique, la renaissance, le cubisme, l’architecture sociale ou contemporaine. C’est le génie des architectes qui, à travers l’histoire, a façonnée cette ville unique au monde. Un pur régal.
Nous voici au pied de la « Poudrière » et de la Maison Municipale. Tout ces monuments sont à visiter en détail mais, même de l’extérieur avec les explications de notre charmante guide tout nous semble une merveille.
Chaque maison a deux numéros mais aussi des symboles, c’est ainsi que l’on nommera la maison à la Rose, ou au Cygne… etc.
Nous continuons par la rue Celetna où de nombreuses maisons ont été rénovées dans les styles baroque et classique mais ces bâtiments ont encore des fondations romanes et gothiques. Nous admirons la Maison à la Vierge Noire qui est, elle aussi, située dans la rue et on y entre, c’est la maison du cubisme : l’escalier est magnifique. Certains sont plus intéressés par la boutique du musée, mais il nous faut filer… vers le théâtre, et enfin la place de la Vieille Ville… juste à temps pour pouvoir voir le squelette qui brandit un sablier et tirer sur une corde… Deux fenêtres s’ouvrent et douze apôtres défilent lentement précédés de Saint-Pierre d’une fenêtre à l’autre. Bon, il manque 2 apôtres et nous ne verrons pas les quatre automates placés à côté du cadran astrolabique s’animer. Ding, Dong, la clochette du Campanile se met à sonner et le coq tout en haut sort de sa fenêtre. A voir la foule qui se précipite à chaque heure il faut bien penser que cette horloge astronomique de Prague vaut le voyage à elle seule !
Il n’y a pas d’escaliers mais une rampe qui monte… qui monte vers la tour de l’ancien hôtel de ville à laquelle est fixée l’horloge. Du haut de cette tour nous pouvons admirer la place. Quelle place ! Les bâtiments anciens très colorés qui la bordent lui donnent un cachet exceptionnel et leur architecture donnent un raccourci de l’histoire de la cité. A nos pied la colonne Marie et la monumentale statue du réformateur religieux Jean Hus.
Stanislava nous entraîne dans les rues qui contournent la place et… enfin pour nos jambes, nous lâche pour une mini pose repas. On a juste le temps d’avaler un sandwich, un café et… peut-être une glace au cornet étrange !
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On prend le Tran-way pour aller au Château. Le château de Prague est le château fort où les rois de Bohême, les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les présidents de la République tchécoslovaque, puis de la Tchéquie, siègent ou ont siégé. Les joyaux de la couronne de Bohême y sont conservés. Il se trouve à l’emplacement d’un oppidum, donc d’une colline, où Charles IV, roi de Bohème et empereur d’Allemagne y apportera des embellissements qui reflètent l’âge d’or de la Bohème.
Ce château, comme nous le précise Stanislava, ne doit pas s’entendre comme un château auquel on peut s’attendre, mais plutôt comme un ensemble de bâtiments qui entourent la cathédrale St Guy que nous visitons plus particulièrement… Les vitraux nous interpellent, ils ne sont pas classiques du fait que les plus célèbres artistes tchèques ont réalisé les esquisses, comme Alfons Mucha par exemple. On y circule… découvrons la chapelle funéraire de St-Venceslas, la crypte des rois de Bohème, un tombeau en argent assez impressionnant de Jean Népomucène, la porte d’Or, la Tour sud, la croix monumentale et… j’en passe !
On visite maintenant le palais, revenons voir les beaux gardiens !!!… On ne sait plus où donner de la tête, heureusement Stanislava nous guide dans tous ces bâtiments tout en nous en racontant l’histoire… L’histoire aussi de ceux qui l’ont habité !
On est sur les rotules !
On ne visitera pas la ruelle d’or car un film est en train de s’y tourner, on s’intéresse donc à l’établissement des nobles dames etc…
Tout au bout de la rue, la tour Noire, signifie le départ de Stanislava.
Qui a besoin de se reposer ?
On se prélasse dans les jardins fondés en 1534 où une vue splendide sur Mala Strana, la Vieille Ville et la colline de Pétrin nous est offerte.
Après avoir repris quelques forces nous traversons ce vaste jardin pour trouver des escaliers puis la rue Neruda qui nous entraîne vers l’église Saint Nicolas et… surtout le pont médiéval Charles IV, trésor de la ville de Prague.
Le groupe se sépare pour quelques visites complémentaires mais aussi prendre une boisson fraîche : nous avons un temps splendide !
Il sera bientôt temps de regagner notre restaurant où une nouvelle soupe nous attend, accompagnée d’un poulet pané (plat typique Tchèque) accompagné de pommes de terre style purée avec oignons et lardons et d’un bon gâteau au chocolat que beaucoup ont laissé car le repas était trop copieux !
Bonne nuit à tous !
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Nous rejoignons plus rapidement la Vieille Ville par les rues du centre et, encore une fois Stanislava nous montre quelques pépites : magnifiques hôtels particuliers, églises, galeries… avant de nous entraîner dans une boutique de cristal de Bohème. Là on découvre le grenat de Prague et la Vltatavine (ou moldavite) d’un vert foncé.
Direction le quartier Juif ce matin. On sait déjà que les Juifs ont commencé à s’installer à Prague bien avant le Xe siècle et qu’en 1850 le quartier est renommé. A la fin du XIXe siècle, une vague haussmanienne fait qu’il faut assainir et remodeler la ville : c’est le quartier juif qui en fait les frais.
Toutefois subsiste de nombreux monuments dont la Synagogue vieille-nouvelle qui est la plus ancienne d’Europe et qui date de 1094 (La seconde plus vielle d’Europe est celle de Carpentras que nous avons visité récemment). Est-elle édifiée avec des pierres du Temple emportées par les juifs au moment de l’exode ? Ces blocs ont-ils été transportés par les anges ? Est-elle surgie d’un coup de la terre ? Le Golem a-t-il reposé dans les combles , sous le grand toit en pente ?
A l’intérieur Stanislavas nous raconte l’histoire des Juifs de Prague et… d’Europe ainsi que l’histoire du Golem. Stanislava est très impressionnante car elle connaît toute l’histoire des Juifs de Prague et peut répondre à toutes les questions.
Emus devant les murs de la synagogue Pinkas, où sont inscrits, depuis 1960, le nom et les dates de naissance et de mort de 77297 juifs de Prague et des pays tchèques tués par les nazis. .. émus aussi devant les dessins des enfants des camps.
Stanilava nous entraîne dans le vieux cimetière juif où nous pouvons en saisir la poignante nostalgie…Quelque 12000 stèles s’entassent sur trois ou quatre niveaux, parfois plus : un conglomérat de pierres bancales, inclinées, comme titubantes, enfoncées jusqu’à la pointe, recouvertes par le lierre, englouties par le sol humide et noir. Quelques arbres, des sureaux et des ormes, peinent à pousser dans l’amas minéral, et l’inclinaison de leur tronc rappelle celle des pierres tombales usées par les intempéries et les caresses des fidèles.
On peut encore y lire les inscriptions à la mémoire des disparus et, souvent, des bas-reliefs qui symbolisent le nom d’une famille, le métier ou la vertu du défunt. Les mains qui bénissent indiquent la tombe d’un Kohen (ou Cohen, Kohn, Kahn, ou Kagan), descendant d’Aron et des grand prêtres du Temple, les Kohanim. La cruche ou le bassin ornent les pierres tombales des Leviyim, les descendants de Levi, les Lévites, les seconds après les Kohanim à lire la Torah lors des célébrations à la synagogue. D’autres figures, comme les palmiers, rappellent des versets des psaumes : « L’homme bon qui fleurit comme un palmier », la grappe de raisin évoque l’abondance en même temps que le royaume d’Israël. Malgré l’interdit de la représentation de la figure humaine, quelques rares silhouettes féminines sont gravées sur des tombes des XVIIe et XVIIIe siècles, symbolisant, selon la mystique, le désir de Dieu d’entrer dans le cœur de l’homme… C’est ainsi que nous explique Stanislava les figures que nous y découvrons. Il y en a d’autres plus prosaïques : un bateau pour un marchand, des pinces pour un médecin, des ciseaux pour des tailleurs. Des animaux aussi : le lion représente la loyauté de Juda, l’ours dont la recherche de mil symbolise le juif plongé dans la douceur de la Torah… le daim, la gazelle « parce que Dieu bondit de synagogue en synagogue pour écouter les prières d’Iraël) ainsi que l’oiseau.
La tombe la plus ancienne, celle du rabbin Avigdor Kara, remonte à 1439. Les pèlerins glissent dans les interstices de la pierre rouge des bouts de papier avec un vœu… Nous assistons à la prière d’un juif devant le tombeau du Golem ( !?).
Cette visite est une véritable découverte de ce culte très mal connu par nous tous.
La visite du musée enrichit encore nos connaissances sur les fêtes juives.
Il est 13h passé lorsque nous quittons le ghetto un peu sonnés.
Nous avons faim… Nous avons besoin de nous détendre à la terrasse d’un restaurant. La température est vraiment agréable et le soleil est bien avec nous.
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L’après-midi est libre. Le groupe se sépare en deux.
Visite de musées, d’églises. Et pourquoi pas un Concert ?
Vite, vite, le temps passe tellement vite, il ne faut pas perdre de temps.
Le musée Mucha aura du succès, la découverte de l’Enfant Jésus de Prague aussi. Qui a fait un vœu. Sachez qu’il se réalisera assurément !
Les discussions sont bien animées devant notre dernier repas du soir : soupe, confit de canard avec ce que l’on pourrait traduire par une quenelle mais qui est du pain et servi dans l’assiette coupé en rondelles accompagné de deux choux, l’un rouge, l’autre vert. Le dessert traditionnel, même si nous sommes repus, sera dévoré : une crêpe aux fruits rouges.
Bonne nuit !
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Ce matin chacun part avec sa liste personnelle….
L’église St Nicolas, L’église Notre-Dame du Týn, La Cathédrale Saints-Cyrille-et-Méthode, le musée National, la maison qui Danse, les berges de la Vltava, le jardin botanique, le château Vysechrad, ses casemates où sont déposées les originaux des statues du Pont Charles, ses maisons cubistes, l’église St Pierre et Paul, les statues colossales signés Myslbek et.. ce cimetière si particulier ou pleureuses (objets de la conférence de Claire-Lise ce jour) côtoient d’autres personnages assez curieux !
Une belle journée pour tous… Vraiment une belle journée… toujours avec le soleil !
18h00 nous remontons dans le bus qui nous amène à l’aéroport… L’avion et… Les rêves ! Tant de rêves hanteront désormais notre vie !
Au revoir Prague… ville si attachante !
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