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Temps idéal ce matin pour cette belle balade. !
C’est du parking du musée des bonbons que nous prenons le chemin de Pampérigouste (ce nom sonne bien notre pays !) pour rejoindre le château Bérard puis en contourner son immense parc (chuuttt… sentier secret !) et retrouver les bords de l’Alzon, les arbres qui apportent la fraîcheur, non sans avoir eu une belle vue des nombreuses tours d’Uzès.
Il fait vraiment bon… Les pluies de ces jours dernier nous donnent une végétation prolifique et, il faut l’avouer on traîne bien, à chaque pas il y a quelque chose qui nous intéresse : d’immenses platanes, un moulin, des ponts de singe, un site d’escalade, une belle cascade, des restes de l’aqueduc romain et…on repère la fontaine d’Eure qui est l’exutoire d’exsurgences d’une nappe aquifère dans le massif calcaire voisin. Le débit moyen est de 380 l/s mais aujourd’hui il est au plus bas, pas plus de 150 l/s (1300 l/s pour le plus haut débit). Au 1er siècle, les Romains ont capté ces eaux pour approvisionner Nîmes : elles y étaient conduites par un aqueduc d’une cinquantaine de kilomètres qui traversait le Gardon sur le pont du Gard. L’aqueduc a cessé de fonctionner définitivement au VIe siècle. La Fontaine d’Eure sert à présent à l’adduction en eau potable de la ville d’Uzès grâce à deux forages pratiqués en 1990 et 1992, prélevant un débit d’environ 3 900 m3 par jour (environ 45 litres par seconde).
On poursuit pour entrer dans un sentier étroit, aux escaliers maladroits, un petit effort et nous voici longer le jardin de l’évêché. Qui a repéré la Tour Fenestrelle ?
On reprend notre cheminement vers les moulins de Gisfort et de Carrière avant de nous retrouver à l’entrée du Château Bérard pour une dernière pause et, par la route de Pampérigouste, rejoindre les véhicules sur le parking du musée des bonbons heureux comme pas deux ! Que les balades sont belles en ce moment !
Cotation : DJA1 7.5 km – 122 m de dénivelé.