Les drailles de la transhumance

Voir ici les photos de Françoise concernant notre randonnée à Eyragues
Voir ici des photos.

Ce matin, suite à des blocages de route par des Agriculteurs nous changeons de destination et nous filons vers le  village provençal d’Eyragues.
Nous avons l’intention d’emprunter un chemin, sans difficulté, pour nous transporter dans le passé agricole de la région.
La Place de la Libération, d’où part le fameux chemin, est encombré mais nous trouvons très vite une place pour chacune des voitures… Il y a effervescence car la commune se prépare aux festivités de Noël.
Notre groupe est vite repéré…
Flash !
Nous voici dans la boite pour être sur le Blog du site internet de la Ville d’Eyragues : https://www.journal-eyragues.com/.
Il faut dire que La Culturothèque fait le buzz actuellement !
Il suffit de jouer les vedettes ! Il paraît qu’on est là pour marcher !
On prend donc la route qui monte en direction de Saint-Andiol, puis la route de la Sablière en longeant le petit stade. Oh le beau parking… vide !
Aujourd’hui l’humeur est à la galéjade.
Après le beau château d’eau bleu qui ressemble à une boule… deux possibilités. Nous on prend le chemin qui fait face aux Alpilles. Un peu plus loin, on peut admirer la vue sur le Luberon, les Monts de Vaucluse, et le Mont Ventoux.
Nous sommes sur le grand chemin de terre dit « Chemin de Transhumance » que nous suivons pendant environ 1.5 km avant de prendre celui de la petite Crau, puis de Beauregard.
Les conversations vont bon train… Le sourire est sur toutes les lèvres. En fait on aime bien ces larges pistes sans difficulté qui nous entraînent dans des parlotes sans fin.
Notre guide est un peu déçue de s’apercevoir que le chemin de la Transhumance est maintenant en partie goudronné, mais enfin on rejoint un petit chemin de terre pour longer des champs d’oliviers, puis des vignes.
Maintenant le chemin caillouteux qui monte nous entraîne vers des pins dans le quartier dit « des Pié-vins ». Ce nom vient du terme provençal piho-vin signifiant piller le vin / piller les vignes. Il paraît que d’anciens vignobles d’Eyragues produisaient une clairette renommée ! Avec bulles ou sans bulles ?
On s’installe dans ce joli petit bois pour notre pause repas… Moment très convivial. Comme toujours café et pâtisseries circulent.
Maintenant on redescend… attention car là aussi le chemin est bien caillouteux et on est bien distraits par le beau point de vue sur la plaine.
Plus loin on traverse le canal.  Canal des Alpilles ? Canal des Alpines ? Tous les participants savent bien duquel il s’agit.
Qui a peur au chemin des Esglaïa (ce mot signifie en provençal :effrayer, épouvanter), rassurez-vous  Saint-Véran (évêque de Cavaillon et Saint patron des bergers et de la transhumance) veille sur nous !
De ce fait on a plus qu’à suivre le joli chemin de terre qui nous ramène au village.
Nous ne sommes pas très nombreux à connaître Eyragues qui a le label de Provence généreuse, inondée de soleil, enveloppée dans des parfums de thym, de romarin, et de lavande que nous avons découvert en parcourant « le Chemin de la Transhumance ».
Tout en flânant le long des ruelles étroites et tranquilles à la découverte des vieilles pierres et des maisons, on arrive à  la chapelle Sainte-Maxime des XIème et XIIème siècles avec ses absides gothiques et son clocher du XVIIIème puis on passe dans un « passage secret » pour se retrouver aussitôt sur la place de la Mairie où nous avons le plaisir de découvrir un immense sapin en train d’être décoré par les employés municipaux !
Mais où donc est cette bergerie dont on nous parle… Celle qui accueillait un troupeau de 300 brebis ? (En fait nous la verrons juste au moment du départ !).
La terrasse d’un café nous tend les bras… Ce serait tellement triste de ne pas prolonger la bonne ambiance de la journée !
Cotation : JN3 – 12.5 km – 135 m de dénivelé.